Les sites de jeux d’argent arrivent sur votre page Facebook
Le 31/08/2011
Le géant des sites communautaires pourrait mettre fin aux allégations portées contre lui compte tenu de son application Zynga Poker et ainsi développer la publicité pour les jeux d’argent agréés sur son site.
Le jackpot pour Facebook mais aussi pour les opérateurs qui ne se retiendront pas pour profiter de sa plateforme promotionnelle formidable compte tenu du nombre d’utilisateurs.
Le retournement de veste Facebook
On sait que le réseau social développe sur son site une application Zynga Poker qui est accessible aux utilisateurs et donc à partir de 13 ans. Cet état de fait a beaucoup fait parler de lui surtout que le porte parole de Facebook avait annoncé que « Les publicités ne peuvent pas contenir ou promouvoir les activités ou matériaux suivants : (…) Jeux de hasard, tels que casinos en ligne, paris sportifs, bingo ou poker (liste non-exhaustive) sans l’autorisation de Facebook ».
Du coup Facebook retourne sa veste et propose d’ouvrir les pages de son site à la pub des jeux d’argent légaux.
30.000$ pour afficher de la pub
Le réseau social veut générer plus de revenus issus de la publicité donc la décision tombe à pic. De plus, le prochain grand concurrent de Facebook, Google+, a déjà passé un contrat publicitaire, supplantant les offres de Facebook, avec la marque Zynga Poker. Quand on titille le géant, il passe à l’action.
30.000 dollars, c’est-ce que demanderait Facebook à tous les opérateurs désireux de voir leur marque affichée sur le site communautaire, qui compte près de 750 millions de membres à travers le monde.
Seulement pour les sites légaux
Facebook l’a bien précisé : « nous n’accepterons pas de publicités pour les produits et services illégaux », de ce fait les sites américains ne pourront pas accéder à Facebook compte tenu de leur législation archaïque dans ce domaine. Mais en France notamment tous les opérateurs bénéficiant d’un agrément de l’ARJEL pourront sans nul doute concourir à une exposition sur le site communautaire le plus utilisé de la planète. Une telle déferlante médiatique ne pourra être que de bon augure pour les opérateurs privilégiés qui accéderont au « mur » de millions d’internautes.