Facebook et les autres réseaux sociaux veulent attirer les joueurs
Le 02/10/2010
Les réseaux sociaux tels que Facebook et Twitter se sont emparés du monde numérique, permettant aux personnes de communiquer les uns avec les autres partout dans le monde. Ces réseaux sociaux sont si importants, et le marché si intéressant, que les exploitants de jeux d’argent en ligne vont trouver une manière d’intégrer ces programmes dans leur fonctionnement.
Un marché lucratif
Alors que les WSOP 2010 avancent rapidement vers la table finale, la participation à cet événement a été un record. La marque va désormais se lancer dans une application de poker à travers un réseau social. La société privée Playdom, développeur de jeux de société, va relancer un jeu de poker en ligne, intitulé « PokerPalace », créé pour Facebook et qui travaillera avec l’équipe de Harrah’s afin de créer un jeu WSOP disponible sur Facebook mais aussi sur d’autres réseaux sociaux. Les utilisateurs de Facebook peuvent choisir parmi une longue listes d’offres de poker WSOP ; jeu à une seule table, jeux en cash game ou tournois. Les jeux seront disponibles en version « play money » et devraient évoluer au fil du temps pour de nouvelles mises à jour régulières.
Bwin possède un des programmes les plus réussis en matière du jeu en ligne. ShoutBox permet aux joueurs de dialoguer entre eux pendant qu’ils jouent en ligne. Le fonctionnement est identique à celui de Facebook. Pour le PDG de Bwin, ce réseau social est important pour l’évolution du jeu d’argent en ligne dans l’industrie. Ce genre de programme permet aux joueurs de faire des compétitions, gratuitement, avec d’autres joueurs du monde entier, en incitant de nouveaux joueurs de devenir des clients pour profiter de jeux et avantages en ligne, payant. Nous vous avions d’ailleurs parlé des paris sportifs sur les réseaux sociaux, qui deviennent de plus en plus communautaires, ce qui donne un aspect très convivial au jeu.
Des jeux qui rapportent gros
Sur Facebook, par exemple, il existe des jeux qui rapportent gros, tels que Farmville. Si les jeux sont virtuels, ils génèrent pourtant des recettes bien réelles. En effet, pour un jeu comme Farmville, il est possible d’acheter pour des petites sommes des accessoires supplémentaires. Comme pour HappyAquarium, afin d’évoluer plus rapidement, il est possible d’acheter réellement des « points », pour des sommes modiques qui vous permettra d’acheter plus d’accessoire ou autres.
De nombreux utilisateurs accepteraient de dépenser leur argent pour acheter des biens imaginaires. Zynga, Farmville et autres jeux sociaux devrait engranger environ 460 millions de dollars en 2010. Ces jeux rapportent beaucoup d’argent mais ils fidélisent aussi les utilisateurs qui passent des heures et des heures sur Facebook.
C’est pour cette raison que Google a investi récemment un peu plus de 100 millions de dollars dans la société Zynga. Pour tenter de concurrencer Facebook, les jeux sur les réseaux sociaux sont devenus indispensables. Avec les jeux d’argent sur notre téléphone portable, voire sur notre iPad, c’est la tendance incontestable du moment.