Bruxelles veut mieux protéger les joueurs
Le 17/07/2014
Alors que l’Union Européenne régit de plus en plus de lois sur le continent, notamment au niveau économique et social, Bruxelles souhaite à présent s’attaquer au marché des jeux en ligne en suggérant quelques principes aux Etats membres.
La protection des joueurs en ligne de mire
Il y a quelques heures, la Commission Européenne a présenté une liste de principes concernant les jeux d’argent en ligne au sein du vieux continent. A vrai dire, le terme « principe » n’est pas le bon puisqu’il s’agit de vives recommandations. Les Etats sont dans la quasi-obligation d’intégrer ces règles à leur plan d’action pour lutter contre les affres du jeu en ligne.
A ce titre, les opérateurs sont dans la boucle puisqu’ils doivent obtenir un maximum d’informations sur les joueurs telles que l’âge, leur nom ou encore leur adresse. Ils devront même vérifier ses données. Egalement, Bruxelles souhaite que tous les joueurs reçoivent des alertes concernant les limites de dépenses, mais aussi les gains ou les pertes accumulées. De même, la Commission Européenne souhaite que les opérateurs soient vigilants concernant le jeu des mineurs.
Des campagnes de sensibilisation
Dans cet esprit, l’instance européenne souhaite que des campagnes de prévention soient diffusées régulièrement pour alerter les joueurs concernant les risques liés aux jeux d’argent.
Pour rappel, il y a plus de 7 millions de joueurs en Europe, ce qui représente près de la moitié du nombre mondial d’adeptes à ces jeux. Aussi, l’UE n’hésite pas à enfoncer le clou en indiquant que 0,8% de la population souffre de troubles concernant les jeux d’argent, et, que plus de 2% de la population pourrait être assujettie à ce mal.
Sur certains marchés, ces règles sont très novatrices, notamment en Europe du Sud et en Grande-Bretagne. Au sein de l’hexagone, l’ARJEL a déjà pris les devants depuis plusieurs années. Cette institution bien franco-française est le gendarme du marché et ses actions ont été saluées par la Commission Européenne. Gageons que ces obligations ne grèvent pas encore plus le budget parfois serré des opérateurs de jeux en ligne.