Quels premiers opérateurs de jeux d’argent auront leur licence ?
Le 16/05/2010
Ca y est, c’est fait ! Le Conseil Constitutionnel a validé la loi concernant l’ouverture du marché des jeux d’argent en ligne, la course aux licences de l’ARJEL peut commencer.
L’ARJEL sur les chapeaux de roues
Le monopole est enfin tombé et la porte est maintenant grande ouverte aux candidats aux licences de l’ARJEL. Celle-ci bénéficie d’un mois pour étudier, analyser et accorder les futures licences légales aux opérateurs. C’est seulement après validation que ceux-ci pourront exploiter leur licence pour une durée de 5 ans renouvelable.
Mais les opérateurs devront respecter un cahier des charges strict pour bénéficier de cet accord, telles que le plafonnement des mises de jeu, le versement automatique des gains sur le compte bancaire à partir d’un certain montant ou encore l’indication du temps passé à jouer. L’ARJEL sera ensuite chargée de vérifier que toutes les conditions sont bien respectées sur la durée.
Pour l’instant, l’autorité de régulation, qui sera dotée de 10 millions d’euros par an et comptera entre 50 et 70 employés, n’en est qu’à ses premiers balbutiements. Parmi ses membres, le Président Jean-François Vilotte et l’ancien Ministre des Sports Guy Drut. D’autres seront nommés plus tard par les présidents de l’Assemblée Nationale et du Sénat. Une première réunion est déjà programmée pour lundi. L’autorité fait au plus vite afin que tout soit en place pour la Coupe du monde de foot en Afrique du Sud. Les postulants aux licences sont d’ailleurs priés de déposer leur dossier à partir du 18 ou 19 mai et jusqu’au 24 mai.
Plusieurs opérateurs déjà en lice
Pour le moment, nous ne connaissons pas les noms de tous les candidats qui vont déposer une requête auprès de l’autorité de régulation. Compte tenu des contraintes techniques et commerciales qui n’ont pas encore été fixées, on attend les décrets d’application pour mardi, seuls des géants comme Bwin, Betclic ou Unibet font l’unanimité. Quand au géant du poker tels que PartyGaming, PokerStars, Full Tilt ou encore Chilipoker, il leur faudra attendre encore un peu. La Coupe du monde étant sur toutes les lèvres, le poker semble un peu avoir été mis de côté. En effet, les décrets d’application parus à la suite de la décision du Conseil Constitutionnel ne concernent que les paris sportifs, le décret sur le poker n’a pas encore été publié.
Selon nos sources, la délivrance des licences se ferait en deux vagues bien distinctes. La première vague de licences serait avant le Mondial et concernerait donc en particulier tous les gros acteurs du milieu. La seconde vague, elle, serait prévue pour le mois de septembre. Mais si les décrets ne sont parus avant la Coupe du monde, cette seconde vague pourrait également concerner tous les géants du poker online qui devront donc encore passer l’été dans l’illégalité.