Bernard Cazeneuve veut protéger les joueurs des sites illégaux
Le 20/06/2013 | 1 commentaire
Le ministre du Budget, Bernard Cazeneuve, a annoncé que le gouvernement allait prendre des mesures législatives afin de lutter contre l’addiction aux jeux d’argent. Ces mesures sont au nombre de quatre et parmi elles il y a notamment la lutte contre les sites illégaux.
Mieux protéger les joueurs
Selon une étude qui sera rendue publique le 27 juin, sur 2 millions de joueurs en ligne ayant joué au moins une fois dans l’année, il y aurait 200 000 joueurs à risques et 125 000 joueurs excessifs. Cela pousserait donc le gouvernement à prendre des mesures afin de protéger les joueurs en ligne français.
D’autant plus que lors d’une visite à l’hôpital Marmottan, Bernard Cazeneuve a pu constater que cette tendance se vérifie. En effet, sur 3 267 personnes hospitalisées en 2012 à Marmottan, 166 l’étaient à cause de leur addiction aux jeux. Le ministre du Budget a donc annoncé la mise en place de 4 mesures législatives afin de mieux protéger les joueurs et de lutter contre l’addiction aux jeux d’argent.
Les 4 mesures
La première mesure a pour objectif de lutter contre les portails de jeux en ligne illégaux. Pour pouvoir proposer des jeux d’argent, un site doit avoir l’autorisation de l’Arjel (autorité de régulation des jeux en ligne). Cependant, certains sites passent outre cette loi pour tout de même proposer de tels jeux. Il est donc impératif, selon le gouvernement, de lutter contre ces derniers et plus précisément contre leurs publicités qui incitent les joueurs à s’y diriger.
La deuxième mesure doit permettre à la Française des Jeux de pouvoir accéder aux fichiers des personnes interdites de jeux. En effet, actuellement, les casinos et les opérateurs de jeux en ligne sont les seuls à pouvoir y accéder. On dénombre environ 35 000 personnes interdites de jeux.
La troisième mesure consiste à améliorer la protection des joueurs et plus précisément leurs avoirs lors de la défaillance de l’opérateur de jeux en ligne.
Finalement, la quatrième et dernière mesure concerne la Commission des sanctions de l’Arjel qui pourra être saisie plus facilement.