Comment gérer son stress et sa peur au poker ?
Le 20/12/2010 | 1 commentaire
Que vous soyez débutant ou joueur confirmé, la peur et le stress sont deux ennemis à combattre aux tables de poker. Lorsque l'enjeu est important, une grosse somme d'argent en jeu par exemple, ces deux émotions peuvent-être à l'origine de nombreux déboires. Stress et peur sont donc deux entités à savoir maitriser lorsque vous jouez, que ce soit en ligne ou hors ligne.
Pour gérer le stress, il faut le comprendre
Le terme « stress », emprunté à la langue de Shakespeare, signifie « tension » ou « contrainte ». Il recouvre tout un ensemble de comportements physiques et/ou mentaux, qui peuvent parfois échapper à la personne. Et c'est là qu’il devient l'ennemi du joueur de poker.
L'Homme est fait de telle façon qu'il est capable de se questionner, de s'adapter, d'évoluer face à une situation. Si l'individu parvient à maitriser ce stress, celui-ci peut devenir une force, un élément permettant de se surpasser.
Bien sûr, cette sensation est plus présente aux tables de poker traditionnelles, en dur. Il y a un contact physique direct avec les autres joueurs. Mais la psychologie du poker en ligne est semblable ; le jeu sur internet connait aussi son lot de pression et de tension !
Des outils pour mieux l’appréhender
Le stress peut-être à l'origine de beaucoup de pertes pour un joueur de poker. Être submergé lors d'une main cruciale peut avoir des conséquences dramatiques. Cela peut entrainer une perte de moyens chez le joueur, celui-ci est alors incapable de réfléchir et de contrôler ses émotions au poker. Pas de panique, pour éviter d'en arriver là, il existe des solutions.
Être capable de relativiser
Plus facile à dire qu'à faire, pour gérer votre tension, il faut effectuer un réel travail. L'environnement à une table est souvent très angoissant, les adversaires peuvent jouer avec vos nerfs et vous-même avec votre bankroll, donc de l’argent réel.
C'est à vous de changer la vision que vous avez de l'événement. Par exemple, vous pouvez vous dire que cela reste, malgré l'enjeu, qu’un divertissement. Il faut être capable de relativiser la situation de façon à avoir un autre point de vue, devenir acteur de la situation et ne pas la subir.
En dernier recourt, dissimuler cette tension
Et oui ! Même les plus grands champions peuvent-être empreints au stress. Imaginez-vous en finale du Main Event des World Series Of Poker, la tension doit-être énorme. Dans cette situation, où la part d’angoisse ne peut-être relativisée, la solution est de la cacher, de rester maitre de soi pour dissimuler aux autres que vous êtes paniqué. Dans le cas contraire, vos adversaires remarqueront très vite votre faiblesse et chercheront à vous faire craquer.
L'autre ennemie du joueur de poker : la peur
Stress et peur sont liés, ils fonctionnent souvent ensemble et forment un cercle vicieux. La peur engendre le stress et inversement. C'est pour cela qu'il faut savoir contrôler les deux et être maitre de soi. Ils peuvent donner des indices à vos adversaires, appelés « tells » au poker, et sont la réaction à une trop forte peur, lorsque celle-ci ne peut plus se contrôler. Ces tells sont par exemple une accélération du rythme cardiaque, une forte transpiration, ou des tics nerveux. Pour lutter contre ça, il faut-être capable de garder son sang froid, réagir intérieurement.
Aussi important que le stress, le contrôle de la peur est primordial. Au poker, on peut distinguer deux grandes peurs chez les joueurs. La première est bien sûr celle de perdre de l'argent. Lorsqu'un joueur a investi une partie de son salaire, il est normal qu'il soit sujet à l’angoisse. Dans ce cas, le joueur peut se tétaniser et, à force de subir les mains sans prendre l'initiative, finir par perdre.
Pour éliminer ce sentiment négatif, il faut pratiquer, s'entrainer mentalement, être habitué à cette pression. Avec l'expérience, elle est plus facilement gérée ! L'autre peur que l'on peut distinguer est celle liée à l'égo, à la compétition. Au-delà de l'argent, les joueurs sont de vrais compétiteurs et, à la manière d'un sportif, la peur de perdre et/ou de gagner est ultra présente.