Le poker serait positif contre Alzheimer
Le 17/10/2010
Le 15 septembre 2010, la revue scientifique « Neurology » publie une étude révélant l’atout bénéfique du jeu comme loisir stimulant intellectuellement. L’étude menée par l’INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) depuis 1999, a été effectuée sur 6 000 personnes âgées de plus de 65 ans.
Jouez sans complexe
Il est certain que les jeux d’argent stimulent notre cerveau. L’étude dirigée par Karen Ritchie, tend à prouver que les risques d’apparition de la maladie d’Alzheimer diminuent de 50% chez les personnes de plus de 65 ans, grâce à la pratique du jeu. Une activité intellectuelle stimulante telle que le jeu tend à faire reculer l’apparition d’une maladie neurologique dégénérative. La maladie d’Alzheimer touche plus de 860 000 personnes en France ; or, selon les chercheurs, les personnes qui pratiquent « au moins deux fois par semaine une activité de loisir stimulante intellectuellement sont deux fois moins susceptibles de développer une démence ou une maladie d’Alzheimer, comparées aux participants pratiquant ces activités moins d’une fois par semaine ».
A cette étude s’ajoute le constat que dans le reste du monde, au Japon notamment, les jeux vidéo ne sont plus réservés aux adolescents. The Guardian, révèle que les plus de 45 ans au Japon sont accros à un jeu réalisé par un neurologue et commercialisé par la marque Nintendo.
L’atout « poker/santé »
Le poker au service de la santé publique. Telle pourrait être la seconde jeunesse de ce jeu et de ses participants. Chacun trouvant un atout dans son jeu. Pour les participants celui de diminuer les risques d’être affecté par la maladie type démence ou Alzheimer et celui, pour le poker, de laisser derrière lui sa réputation sulfureuse. S’ajoute également l’atout fédérateur des jeux de cartes qui renoue un lien social parfois perdu. Nous le savons bien, les personnes âgées sont souvent isolées.
Cette étude met en évidence que l’aspect positif du jeu et son effet préventif sont indépendants du niveau d’éducation, de la catégorie socioprofessionnelle, du sexe ou encore des facteurs liés aux modes de vie des sujets étudiés (tabac, alcool, etc…). A l’avenir, des jeux pour tous, à disposition dans l’espace public pour lutter contre la maladie !