Paris sportifs à l'étranger : que compte faire l'ARJEL ?
Le 17/04/2014 | 1 commentaire
Depuis février dernier, l’ARJEL a un nouveau président, à savoir Charles Coppolani. Il a succédé à Jean-François Vilotte dont le travail a été salué par l’ensemble du marché des jeux en ligne. Le nouveau président est un financier dans l’âme.
Charles Coppolani est désormais aux manettes de l’ARJEL
Début 2014, l’ARJEL a fait sa mue suite à l’arrivée de Charles Coppolani. Ce haut fonctionnaire de 63 ans arrive tout droit du ministère des finances où il était le chef de service du contrôle général.
Sa connaissance du marché des jeux en ligne est complète, notamment car il est également directeur de l’Observatoire des jeux d’argent et de hasard sur internet. Suite à une récente allocution officielle, il en a dit plus sur sa feuille de route. Celle-ci est centrée sur la soutenance du marché actuel et la surveillance accrue des paris passés depuis l’étranger.
Ses premiers mots ont été relatifs à la déception des opérateurs dont les espérances n’ont pas été confirmées suite à l’ouverture du marché il y a 4 ans. Il a aussi indiqué que cette libéralisation du marché des jeux d’argent en ligne n’a pas eu d’impact sur le offline.
Les priorités de son mandat
La priorité numéro 1 reste la protection des joueurs. De nouveaux indicateurs sont en préparation pour mesurer l’addiction chez les joueurs et surtout la prévenir. Par exemple, des mesures seront réalisées sur les comptes des joueurs concernant l’accélération potentielle de leurs mises (en fréquence comme en montant total).
Une surveillance accrue sera également réalisée concernant les paris pris à l’étranger. Clairement, Charles Coppolani a conscience que sa visibilité hors des frontières est nulle. Aussi, il indique que les parieurs venus d’Asie se sont tournés massivement vers le vieux continent, car leurs « compétitions » sont faussées selon lui.
Un dispositif serait à mettre en place pour surveiller certains pays phares reconnus pour leur activité illégale dans le monde des paris en ligne. Il précise aussi qu’une Convention du Conseil de l’Europe sur la défense de l’intégrité du sport doit être signée prochainement. Mais en pratique, cette surveillance sera bien plus complexe à mettre en place…