Loi de privatisation de la FDJ adoptée en deuxième lecture à l’Assemblée
Le 19/03/2019
Malgré certaines réticences et notamment celles d’une majorité des sénateurs, le projet de privatisation de la FDJ continue son chemin puisque le projet de loi Pacte a été approuvé par l’Assemblée nationale en deuxième lecture dans la nuit de jeudi à vendredi (14-15 mars).
Approuvé à 47 voix contre 24
Au total, 577 débutés composent l’Assemblée nationale. Pourtant, ils ne sont que 71 à avoir participé au vote de la deuxième lecture du projet de loi Pacte. Il faut dire que le vote s’est terminé tard dans la nuit de jeudi, ou plutôt tôt le matin du vendredi (vers 6h).
Rappelons que ce projet de loi Pacte ne concerne pas uniquement la privatisation de la FDJ, mais également la cession du groupe ADP (Aéroports de Paris) et la cession de l’entreprise ENGIE.
Ce projet de loi a été approuvé par l’Assemblée nationale, en deuxième lecture, à 47 voix contre 24.
L’État conservera 20% de la FDJ
Actuellement, l’État français est l’actionnaire majoritaire de la FDJ puisqu’il détient 72% de l’entreprise des jeux d’argent. Si le projet de loi Pacte aboutit, l’Etat verrait sa participation passer de 72% à 20%. Autrement dit, l’État conserverait tout de même une participation assez élevée.
Une fois sa privatisation effectuée, la FDJ ne sera pas immédiatement soumise à la concurrence. En effet, elle conservera son monopole pendant une durée de 25 ans.
Une entrée en bourse
La privatisation de la FDJ semble se diriger vers une entrée en bourse de la Française des Jeux. Selon Bruno Le Maire, cela devrait permettre un actionnariat populaire. Actuellement, le personnel de la FDJ détient 5% du capital, et suite à cette loi, ce pourcentage pourrait augmenter. De plus, les buralistes devraient eux aussi pouvoir acquérir des actions FDJ. Sans oublier l’Union des blessés de la face et de la tête qui détient actuellement 9,2% du capital.
Parallèlement à cette privatisation, une nouvelle autorité indépendante sera créée afin d’encadrer les jeux d’argent, leurs prix, et de lutter contre le risque de dépendance aux jeux d’argent.