Après le marché du charme, Dreamnex s’attaque aux jeux d'argent
Le 17/03/2010 | 1 commentaire
Leader européen de la vente de produits et de services pour adultes, Dreamnex va se lancer dans l’activité tout aussi lucrative du jeu.
Une bonne année 2009
Le 27 mars 2007, Dreamnex est entré en Bourse dans Eurolist Paris. L'année 2009 a été très bonne pour l’entreprise qui possède, entre autres, SexyAvenue.com.
Elle publie un résultat net 2009 de 10,6 millions d'euros, en progression de 28,7%, et un résultat opérationnel de 16 millions d'euros, en hausse de 31,5% par rapport à l'année 2008. « Ces résultats positifs bénéficient, comme attendu, du fort rebond de la rentabilité enregistré au second semestre, au cours duquel le groupe a profité à plein des effets de la réorganisation opérée en début d'année, lui permettant de dégager une rentabilité opérationnelle exceptionnelle » affirme Patrice Macar, PDG du groupe.
L’année 2010 commence plus difficilement
Contrairement à l’année précédente, le premier trimestre de l'année 2010 n'est pas aussi rentable pour Dreamnex. Les bons résultats de l’activité des rencontres sur internet et de vente de sex toys ne suffisent pas à compenser la forte diminution de demandes des vidéos pour adultes.
Le groupe est confronté à une féroce concurrence qualifiée de « déloyale » car basée sur ses concurrents offshore qui ne payent pas de TVA et bénéficient d’une fiscalité très avantageuse. La baisse du chiffre d’affaires pourrait être de l’ordre de 10 à 20% au premier trimestre.
Le marché du jeu, un virage logique
A la base, son activité est la vente au grand public de produits de charme haut de gamme. Pour remonter la pente, le groupe a annoncé hier qu’il allait se diversifier en dehors de son univers de prédilection, qu’il domine en Europe.
Le secteur du Gaming et des jeux d’argent sont une ambition certaine pour Patrice Macar, puisque l’audience adulte et masculine qui est la cible du sexe en ligne, est aussi celle qui misera (et mise déjà !) dès l’ouverture du marché des jeux en ligne en France. Son offre est prévue pour cette année.
L’exemple de Xavier Niel, du minitel rose à Free
Le groupe Dreamnex n'est pas le seul à être passé des services pour « adultes » aux jeux d'argent en ligne. Citons l'exemple de Xavier Niel, qui a crée Iliad et Free à partir de sa fortune récoltée grâce au minitel rose. Depuis, Free compte 4,225 millions d'abonnés ADSL même si l’a apogée semble atteint et que les années à venir seront sans doute moins fructueuses.
Xavier Niel a voulu trouver d'autres sources de développement pour son chiffre d'affaires. Il a donc signé un partenariat avec la société Chiligaming, éditrice de Chilipoker notamment. Dès que la loi le permettra, le groupe Iliad mettra à disposition de ses clients des services de jeux à mises.