Les jeux d'argent en ligne séduisent aussi en Belgique
Le 03/06/2014
Comme plusieurs pays du vieux continent, la Belgique connait une vive poussée des jeux d’argent en ligne. Les habitants du plat pays plébiscitent ce mode opératoire au point d’inquiéter le gouvernement.
600 000 joueurs Belges
La Belgique est une contrée composée de 11,14 millions d’habitants. En plus de faire partie des outsiders de la prochaine Coupe du Monde au Brésil, la Belgique pourra compter sur ses joueurs pour exploser les plafonds de mises. En effet, plus de 600 000 personnes ont déjà joué à un jeu d’argent en ligne. Cette tendance haussière perçue en 2013 ne devrait absolument pas se calmer en 2014, bien au contraire selon différents experts.
Notons également que plus de 200 000 joueurs fréquentent les casinos ou les « agences » de paris comme ils disent au pays du Manneken-Pis. Cette explosion du nombre de joueurs va même jusqu’à inquiéter la commission gouvernementale en charge de la législation sur les jeux d’argent. Selon eux, leur ARJEL locale ne disposerait pas des moyens nécessaires pour contrôler ce secteur, comme par exemple, en France/
Une législation « gruyère »
Clairement, le cadre légal est un véritable gruyère en Belgique. En effet, de nombreux arrêtés n’ont pas obtenu de décret d’application, ce qui rend toute procédure caduque et impossible. De plus, de nombreux sous-segments du secteur des jeux d’argent en ligne n’ont aucunement été « cadrés ».
Il existe donc une certaine liberté qui peut se retourner contre les joueurs en Belgique s’ils ne se contrôlent pas d’eux-mêmes. Soulignons que le nombre de joueurs interdits de toutes formes de jeu n’a que légèrement augmenté entre 2011 et 2013 (de 17 000 à 21 000).
La France trop contrôlée en matière de jeu d’argent ?
Pour certains l’ARJEL est trop présente au sein de l’écosystème hexagonal. Entre les obligations des opérateurs (document identité, détermination de plafonds d’alerte, etc…) et l’omniprésence des bandeaux de prévention, certains joueurs pensent que tout est trop cadré, et donc coûteux. Ce qui, in fine, rend les paris moins attractifs (cotes, types de paris) car la fiscalité est trop lourde (car elle sert notamment à financer la prévention).