Vous gagnez beaucoup d'argent au poker ? Attention aux impôts !
Le 30/05/2011
Aujourd’hui, le poker est considéré comme un jeu au caractère hasardeux. Les gros joueurs peuvent gagner jusqu’à plusieurs centaines de milliers d'euros par an mais doivent-ils déclarer ces gains aux impôts ? La réponse du FISC est oui !
Les habitués du poker n’échapperont pas au FISC
« Les joueurs de poker doivent payer des impôts, surtout s’ils tirent l’essentiel de leurs revenus par le jeu » ont déclaré les agents de l’administration fiscale. En effet, les gains perçus au poker s’avèrent être des revenus professionnels. Les montants des gains alloués peuvent être variables mais dès lors qu’ils sont réguliers, ils sont soumis au paiement de l’impôt sur le revenu. Par conséquent, le FISC pourrait imposer une taxe de 40 % aux joueurs qui font du poker leur activité principale et qui gagnent de grosses sommes d’argent. « Pour le moment, une centaine de joueurs sont concernés » a indiqué un professionnel du secteur.
Un bluff de l’administration fiscale ?
« Normalement, les gains des joueurs de poker ne devraient pas être imposés. La jurisprudence fiscale considère le poker comme un jeu de hasard » a annoncé Éric Haber, avocat fiscaliste. Malgré cet aspect juridique, le FISC demandera tout de même le versement d'un impôt aux gros joueurs français. En cas de refus, ces derniers pourraient être emmenés en justice par le FISC.
Le marché du poker en ligne est en mauvaise santé
En France, le marché du poker relance l’activité des casinos mais de leurs côtés, les rooms virtuelles font la grimace. C’est le cas de Canal Plus et Ladbrokes qui ont finalement décidé de ne pas lancer leur room. Début mai 2011, le site de poker 200%Poker annonçait également une fermeture temporaire pour proposer une solution plus adaptée aux joueurs. Prochainement, d’autres salles virtuelles suivront probablement cette décision tandis que les sites PokerStars, Winamax et PartyPoker (entre autres !) survivront.
Avec les changements mis en place, de nombreux opérateurs vont adapter leur stratégie. En attendant la clause de revoyure de l’ARJEL, quelques rooms mettent leurs finances sous respiration artificielle. La plupart des autres opérateurs limitent les coûts publicitaires et d’affiliation.