Jeux d'argent : combien dépensent les Français ?
Le 03/04/2014
Une récente étude menée par l’INSEE nous permet d’en savoir plus sur le rapport des Français aux jeux d’argent. Que ce soit dans le cadre des jeux de grattage, au LOTO, sur les champs de courses ou lors des matchs de football, chaque Français perd quelques centaines d’euros par an.
Avec l'arrivée des jeux sur internet de manière légale, il est possible de retrouver, comme chez son buraliste, les jeux de grattage et de tirage avec beaucoup de facilité. Et c'est sur le site www.FDJ.fr !
400 euros perdus chaque année
Cette étude portant sur l’année 2012 nous apprend que les Français ont dépensé plus de 46 milliards d’euros dans le cadre de paris ou de mises sur des jeux d’argent. A noter que le PBJ des opérateurs (Produit Brut des Jeux) est de 9,5 milliards d’euros. Plus précisément, en moyenne, chaque Français mise plus de 2 000 euros par an et les gains sont de 1 600 euros. Le delta négatif est donc de 400 euros.
A la vue de ces chiffres, on pourrait estimer que les Français apprécient beaucoup les jeux d’argent, mais la part du budget consacré pour un ménage est en baisse. En 2004, chaque foyer consacrait 0,9% de son budget aux jeux d’argent, à présent il s’agit de 0,82 %. Toutefois, le montant moyen misé à augmenter de 76% entre l’an 2000 et 2012 !
Soulignons toutefois que la libéralisation du secteur n’a pas fondamentalement changé le comportement des joueurs puisque les jeux en ligne ne représentent que 7% du marché en 2012. Le marché (Online et Offline) est encore en train de s’équilibrer puisqu’en 2013 les mises des paris sportifs ont connu une hausse de 19% alors que celles des casinos ont chuté de 13%.
Le joueur type de jeux d’argent
L’INSEE profite de cette étude particulièrement intéressante pour dresser un portrait-robot du joueur type Offline. Ainsi, nous apprenons qu’un seul joueur sur quatre est réellement actif (mise annuelle supérieure à 500 euros OU plus de 52 mises par an). Aussi, il s’agit d’un homme de 47 ans qui vit majoritairement en ville. Online, la donne est toute autre puisque le joueur-type est beaucoup plus de jeune et beaucoup plus diplômé.
Enfin, l’INSEE attire l’attention sur le fait que 10,8% des joueurs sont addicts, soit plus de 1,3% de la population adulte en France…