Le check raise : comment bien check-raiser au poker ?
Le 08/11/2009
Au poker, il n'est pas nécessaire de sur-miser si vous avez une main forte. Jouer petit pour mettre vos adversaires dans un piège peut être une solution payante.
Premier temps : le check, la prise en embuscade
Lorsque vous parlez en premier et que vous avez une main forte, cherchez à faire check. Vos adversaires vont alors pensez que vous attendez une carte dans le flop et ainsi ne se méfieront en rien de vous.
Mais il faut savoir « checker » : pas trop rapidement sinon le doute sera permis sur la véracité de votre check, mais pas prendre trop de temps à vous décider, sinon ils se douteront également qu'une autre tactique est en place.
Deuxième temps : la relance (raise)
Après un tour de table, les joueurs payants se sont mis en avant. Donc si on se trouve réellement dans le cas propice de check raise (meilleur main de la table), alors relancer sera le bon moyen de gagner un maximum d'argent.
Quand et pourquoi ?
La plupart du temps, le check raise arrive lors du flop pour pousser les adversaires à l'erreur lorsque le pot est important.
Le seul emploi du check raise est de faire monter le pot pour maximiser vos gains. Il n'a aucune fonction de bluff sur l'adversaire.
Deux conditions doivent être réunies pour pouvoir « check raiser » au meilleur moment : il faut donc être sûr d'avoir la meilleur main, mais avoir devant soit un jeu qui a le potentiel d'offrir d'autres possibilités aux joueurs adverses pour qu'ils aient de quoi jouer. Il faut également être sur qu'au moins un adversaire va se faire avoir et vous suivre dans votre relance. C'est pour cela que la relance ne doit pas être trop importante pour ne pas écraser tout le monde.
Le « check raise » est sans doute l'une des techniques les plus redoutables du poker vu qu'elle est facile à mettre en place et peut payer. Quiconque souhaite évoluer dans le jeu du poker doit ainsi savoir parfaitement maîtriser cette technique, qui est une des stratégies de poker les plus connues.