Faut-il jouer les petites et les très grosses cotes sportives ?
Le 12/05/2010
La cote est la base même du pari. Sur un événement, le bookmaker vous en propose pour l’ensemble des résultats possibles.
Il existe actuellement 3 types de cotation : l’européenne, l’anglaise et l’américaine, mais les bookmakers installés en France sont tous soumis à la cote européenne. Petite ou grosse cote, comment sont-elles définies ? Vaut-il mieux gagner moins fréquemment mais gagner plus ?
Qui détermine leurs niveaux ?
Les cotes sont déterminées en fonction de l’ensemble des paris reçus pour un événement. Ce sont donc les parieurs qui la définissent.
Il ne faut pas se tromper, car plus une cote est grosse, plus vous aurez la possibilité de gagner beaucoup d’argent, mais moins vous aurez de chance de gagner car l’équipe n’est pas désignée comme étant la favorite par le bookmaker. La cote la plus basse vous permettra de gagner moins d’argent. Puisqu’elle est considérée comme l’équipe ou le joueur favori étant donné que la majorité des paris repose sur cette équipe, vous aurez plus de chance de gagner. Mais il faut reconnaître que ce n’est pas toujours le cas. On ne peut pas être sûr du résultat à 100%, il faut donc faire sa propre analyse de l’événement et ne pas se fier uniquement à la cotation proposée.
Jouer avec de petites cotes
Les petites cotes, proche de 1, ont une probabilité de réussite importante, par exemple, une cote de 1.01, vous offre 99% de chance de gagner. En pariant de grosses mises sur une petite cote, vous êtes quasiment certain de remporter des bénéfices. Cela permet de limiter un maximum de pertes. Cependant, il est préférable de ne pas miser beaucoup au départ, 1 € par exemple mais sur 5 matchs différents avec une cote comprise entre 1,05 à 1,30 maximum. Pariez aussi sur des événements simples (tennis, billard…) ou il n’y aura pas plus de 2 résultats possibles.
Pensez aussi à jouer sur des matches très déséquilibrés, notamment au tennis où souvent des joueurs têtes de séries ont des adversaires faibles, les résultats du match seront sans grande surprise.
Et les grosses ?
L’une des plus grosses cote enregistrées fût celle du match de football de 2006 entre la France et Chypre, avec une cote de 500 contre 1 si Chypre gagnait ! Par conséquent, plus une cote est élevée, plus ses chances de réussir sont faible. Pour les énormes cotes, on parle d’exploit sportif.
Nous vous conseillons d’utiliser la méthode des outsiders (parier sur des concurrents ayant peu de chance de gagner) mais il faut savoir les choisir de telles sortes que, si un de ces outsiders est gagnant, il génèrera suffisamment de gain pour couvrir toutes vos mises similaires et ainsi dégager des bénéfices.
Mettez toutes les chances de votre côté
N’hésitez pas à utiliser les bonus offerts par les sites de jeux, ils vous permettront de parier gratuitement. Il est recommandé de ne pas posséder qu’un compte unique chez un bookmaker, mais d’en avoir plusieurs sur des sites de paris sportifs différents, afin d’en comparer les offres, mais aussi de pouvoir comparer leurs cotes sur de mêmes matchs.
Pour décider au mieux, nous vous suggérons de regarder les cotes à différents moments de la journée. Le matin, car les propriétaires, entraîneurs et initiés parient très tôt. Une heure avant l’événement, c’est ce qu’on appelle la « chute de cote » où les enjeux sont décisifs pour les concurrents, et enfin durant les minutes qui précédent l’événement, car c’est souvent le moment où l’on découvre le favori potentiel, qui était « masqué ».
Ne pariez pas toute votre bankroll sur un seul match mais diversifiez-les pour ne pas avoir de mauvaises surprises et rester objectif. Même si votre équipe favorite est, selon vous, gagnante, il est préférable d’analyser la situation au préalable et s’il faut jouer la concurrence, allez-y car le but est avant tout de gagner le pari. En fait, petite ou grosse cote, cela n’a pas d’importance : il faut miser votre argent sur le résultat qui vous semble le plus susceptible d’arriver. Peu importe quels seront vos gains potentiels, ne faîtes même pas attention à cela !