L'élevage des chevaux de course
Le 08/07/2011 | 1 commentaire
Voici une activité qui est assez méconnue du public hippique, l’élevage des chevaux de course. Certains d’entre vous ont déjà pensé à l’élevage ? Voici ce qu’il faut savoir pour assurer les bonnes conditions de cette activité.
Comment acheter un cheval de course
Pour acquérir un cheval de course, il existe plusieurs solutions : s'adresser à un éleveur, se rendre à une vente aux enchères ou profiter d'une course dite « à réclamer ». Dans les 3 cas de figure, si vous êtes néophyte, il est quasiment impossible de le faire sans accompagnement. En effet, il faut être en mesure de porter un jugement sur la qualité de l'animal, sa conformation, l'absence de tares, etc. Et seul un professionnel éclairé et de confiance est en mesure de le faire. Sinon gare aux déconvenues de tout ordre.
Elever un cheval de course
Une autre manière d'aborder le monde des courses consiste à devenir éleveur. Pour cela, il vous faut acquérir une poulinière. Chaque année, vous devrez choisir un étalon pour saillir votre jument. Si tout va bien, 11 mois plus tard, un poulain ou une pouliche verra le jour. Au mois d'octobre, il faudra séparer le petit de sa mère, c'est la période du sevrage. Pendant environ une année complète, vous devrez garder le foal au pré, le laisser faire sa croissance avant de l'envoyer chez un entraîneur spécialisé qui se chargera de le débourrer, de le dresser avant qu'il ne puisse partir vraiment à l'entraînement pour les courses.
Pour encourager l'élevage des chevaux de course, un système original a été mis en place : la prime à l'éleveur. Actuellement, l'éleveur d'un Trotteur Français touche un pourcentage de 12,5% sur toutes les sommes gagnées en course par le cheval qu'il a élevé, quand bien même il aura vendu son cheval à un tiers.
Posséder des terres n'est pas forcément nécessaire. Vous avez la possibilité d'être éleveur sans sol, auquel cas vous mettrez votre poulinière en pension chez un éleveur professionnel qui se chargera de toutes les tâches au quotidien contre une rémunération mensuelle. L'éleveur sans sol perçoit la prime à l'éleveur au même titre que celui qui possède ses propres terres.
La Normandie, terre d’élevage des chevaux de course
La Basse-Normandie, plus que toutes les autres régions françaises, est la première région d’élevage des chevaux de courses. Le climat, la nature des sols, et bien d'autres raisons encore font que c'est là que l'épanouissement des jeunes chevaux y est optimal. Les départements de l'Orne, de la Manche et de la Mayenne enregistrent probablement plus de 80% des naissances, laissant les miettes à quelques autres places moins importantes situées notamment dans l'Est et le Centre de la France.