Les différents types d’élevage de chevaux de course
Le 19/09/2011 | 1 commentaire
Un cheval de course peut suivre plusieurs voies pour devenir performant. Il peut être élevé dans des haras nationaux ou privés à plus ou moins grande échelle. Il existe aussi des écuries de courses qui sont là pour réunir des chevaux de tout horizon pour parfaire leur entrainement et les rendre apte à la performance en course.
Les haras nationaux
Avant ils étaient ce qu’on appelle un établissement public administratif mais depuis leur fusion en 2010 avec l’Ecole Nationale d’Equitation, ils forment maintenant ce qu’on nomme l’Institut Français du Cheval et de l’Equitation. Les haras nationaux ont pour mission de développer la filière équestre française en élevant des chevaux compétitifs et donc des apports de prestige direct pour l’organisme français d’équitation. Le siège de l’institut est à Saumur mais de nombreux services de cohésions entre les différents haras sont actuellement basés aux haras national du Pin dans l’Orne en Normandie.
De nombreux chevaux de course sont élevés dans ces haras, ils sont ensuite confiés ou vendus à des écuries spécialisées dans l’entrainement à la course.
Les haras privés où éleveurs
Un entrepreneur équestre est considéré comme éleveur à titre privé quand il conduit au moins une fois dans l’année une jument à la reproduction. A ce titre, il existe plus de 48.000 éleveurs en France et 52% d’entre eux sont des agriculteurs, 16% exercent un autre métier à coté. Parmi la masse d’éleveurs privés il y en a 31% qui élèvent dans l’optique d’une utilisation sportive donc la course.
Les éleveurs prennent le nom de haras lorsque leur écurie est plus développée, c’est-à-dire à partir de 10 chevaux compétitifs. La taille moyenne d’un élevage en France est de 8 chevaux dont 4 poulinières (jument destinée à la reproduction).
En général les éleveurs et haras privés vendent leurs chevaux à des écuries d’entrainement ou les louent à des organismes et des entraineurs.
Les écuries de course
Cette structure réunit différents chevaux issus de différentes structures d’élevages comme les haras nationaux et privés. Le but de telles structures et de préparer les chevaux à des événements particuliers, des courses hippiques de galop, de trot ou d’obstacle selon leurs particularités.
Chaque année, plus de 26.000 chevaux concourent aux courses dont 48% au galop et 52% au trot. Les enjeux économiques sont considérables et disproportionnés en fonction de la finalité du cheval, en effet un cheval destiné à la course de plat acheté au prestigieux haras de Chantilly vaudra en moyenne dans les 76.000 euros alors qu’un cheval de trot sera acheté à un éleveur privé ou un haras mais à un prix moins élevé de 4.500 à 7.600 euros.