Le site de paris Bodog dans le viseur des autorités américaines
Le 29/02/2012
Le site de paris sportifs Bodog.com est clairement dans la tourmente depuis un nouveau coup de filet de la part du gouvernement américain. L’objectif serait officiellement d’assainir le monde des jeux en ligne aux Etats-Unis, mais la réalité serait tout autre…
Bodog.com victime des autorités américaines
Un nouveau Black Friday s’est déroulé aux Etats-Unis chez l’Oncle Sam. Cette fois-ci, le site de paris sportifs Bodog est dans l’œil du cyclone, comme ce fut le cas d’autres sites avant lui. Les autorités américaines sont réputées pour leur rigidité, sans doute en lien avec une culture puritaine ancestrale.
Bodog.com se trouve donc sur le carreau et de nombreux chefs d’accusation pèsent sur Calvin Ayre, son fondateur milliardaire. Selon la justice américaine, 3 employés et le fondateur sont accusés d’avoir mis en place des activités de jeu illégal entre 2005 et 2012, mais aussi d’avoir réalisé des transferts d’argent illicites auprès de certains clients se trouvant dans l’Etat du Maryland, sans oublier quelques campagnes de publicités illégales.
Le vide juridique est de plus en plus perturbant pour les opérateurs
Le principal souci est qu’au Maryland (Côte Est), les paris sont sportifs sont interdits. Le côté ubuesque de la situation est que la loi américaine est effective même pour les entreprises se trouvant en dehors du pays (en l’occurrence au Canada dans le cas présent). En somme, alors qu’on se plaint de la régulation en France via l’ARJEL, le système américain ne tourne pas rond, surtout sans aucune régulation. La firme possédant Bodog risque de devoir régler une amende salée de 500 000 dollars. Le fondateur lui-même évoque un abus de la justice américaine à son encontre car selon lui cette dernière préfère favoriser les opérateurs internes.
Dans ce cadre, il s’agit de droit international où de véritables réflexions devront être menées afin de trouver des solutions car les cas pourraient se multiplier. Rappelons que le Congrès a récemment refusé de débattre sur l’ouverture des rooms de poker en ligne aux USA.