La triche au poker dans les casinos, ça mène en prison
Le 14/04/2011
Dès que l'argent se fait sentir, les méthodes les plus folles apparaissent pour tenter de ramasser sans trop forcer. La triche à toujours existé. En sports collectifs, en sports individuels, sur la table à manger lors de parties familiales et évidemment... au poker.
Un marqueur de carte coffré en Pennsylvanie
Sefula Seji n'est plus près de mettre les pieds dans un casino. Cet homme originaire du New Jersay s'amusait à marquer les cartes du Sands Casino Resort de Bethlehem (photo). Muni d'un papier de verre, Seji inscrivait un petit point sur le haut du derrière d'une carte représentant un as. Au fil de la valeur des cartes, les marques descendaient. Une ruse bien ficelée, qui lui a probablement assuré de jolis coups sur des tables précédentes.
Hélas, il fut identifié par vidéo et son petit manège l'emmena directement en prison pour tricherie au poker le week-end dernier, avec une caution de 75.000 $. En moins d'une heure de jeu Sefula Seji, 27ème joueur lors du dernier WSOPC, avait tout de même réussi à marquer près de 40 cartes.
Des tricheurs amateurs jugés comme des professionnels
Autres méthodes, autre casino, autres joueurs mais même issue : la prison. Lashone Dobard et Kelvin McClendon, tous les deux la trentaine, ne pensaient pas pouvoir terminer face à un juge en poussant les portes du Gulfsteam Park Casino en avril 2009. En subtilisant des jetons dans un tournoi pour les réutiliser dans un autre, les deux amis ont éveillé les soupçons de la direction, qui analysa rapidement les vidéos.
Résultat, Kelvin McClendon empoche près de 1.300 $ et quelques points précieux pour participer aux WSOP. Malheureusement pour les deux compères, le casino saisit la justice et les peines sont lourdes : 142 jours de prison ferme pour Lashone Dobard et deux ans avec sursis pour McClendon. De quoi passer l'envier de dérober une poignée de jetons.