Cécile de Ménibus et Joey Starr : les sites de poker aiment les stars

Le 06/03/2011 | 1 commentaire

Les people sont-ils les piliers de la nouvelle stratégie marketing des salles de poker en ligne ? Depuis l'ouverture du marché des jeux d’argent, on a en effet du mal à voir le poker dissocié de ses amies stars.

Des stars crédibles ?

Comme nous vous en avons déjà parlé, les sites de jeux en ligne sont de plus en plus nombreux à avoir recours à des people pour se promouvoir. Si l’attrait d’une telle stratégie publicitaire est indéniable, est-elle pour autant crédible ?

Il faut dire que les célébrités n’ont jamais été autant amatrices de poker, car voilà, c’est tendance ! Le people (non pas l’artiste) est malléable et se meut en bluffeur. L’idée n’est en soi pas bête puisqu’elle fonctionne, et c’est peut être bien là l’essentiel… Nous vous citons les derniers exemples en date, qui sont Cécile de Ménibus avec PMU Poker et Joey Starr avec Mypok. Si ceux-ci sont caractéristiques du mouvement, ils ne sont pourtant qu’une infime portion du phénomène.

A défaut de véritables stars du poker, souvent inconnues du grand public, les opérateurs prennent avec eux des personnalités du show-biz qui auront bien plus d’impact pour faire jouer l’internaute lambda. Et lui faire miser de l’argent. Qui n’est jamais tombé sur une publicité mettant en scène une célébrité sportive, comme Sébastien Chabal, ou comique (Bruno Solo) ? L’humour est en effet devenu le second cheval de bataille des sites et des publicitaires.

Le poker a réussi sa démocratisation

Les sommes dépensées pour une telle promotion publicitaire sont astronomiques, elles atteignent 60 millions d’euros en 6 mois.

La cible visée et surtout la jeune population habituée d’internet, friande de jeu d’argent et de son adrénaline. Ce n’est pas par hasard que les « joueurs » mis en scènes dans ces publicités sont combattifs et apparaissent sous différentes figures ; la compétition et le bluff étant les deux aspects les plus appréciés du jeu.

Peu importe si les people sont un peu instrumentalisés (soyez sûrs qu’ils y trouvent leur compte), le poker a réussi sa démocratisation.

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