PMU, 1er sur les paris sportifs en ligne sur le football français ?
Le 20/07/2010
Le PMU pour les paris sportifs est le premier opérateur à avoir obtenu, vendredi dernier, les droits du football français. Un contrat de 5 ans qui garantit aux organisateurs 1% des mises sur les paris en ligne.
Des paris sur absolument toutes les compétions
« Le PMU est heureux d'être le premier à l'avoir fait », le porte parole du leader français de turf annonce son accord la FFF (Fédération Française de Football) et la LFP (Ligue de Football Professionnel). C’est le 1er opérateur français à signer un accord avec les instances du football national et ainsi proposer immédiatement des paris en ligne sur toutes les compétitions du championnat hexagonal. Dans son communiqué de presse, le PMU est fier d’annoncer que « les internautes peuvent dès maintenant prendre des paris sur les futurs Champions de France de Ligue 1 et 2 et sur les vainqueurs des coupes de France et Coupe de la Ligue 2011 ».
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Dès le 7 août prochain, vous aurez donc la possibilité de parier sur la Ligue des Champions tant attendue, bien avant la reprise d’une Ligue 1 elle aussi prometteuse. Les premiers paris sont lancés dès lundi prochain sur la finale OM-PSG à Radès en Tunisie.
Dès le début de la saison 2010/2011, vous pourrez miser sur toutes les compétitions du football français. De la Ligue 1 à la Champion’s League en passant par les matchs officiels des Bleus et la compétition féminine, ainsi que le tournoi des Espoirs et la Coupe de France à partir des 32ème de finale. Par la suite, d’autres opérateurs signeront des accords similaires avec les fédérations, puisque les rapports entre les bookmakers et le monde du sport sont devenus très encadrés depuis la libéralisation des paris online.
Le nouveau cadre législatif
Avec la libéralisation du marché des jeux d’argent en ligne, les fédérations ainsi que les organisateurs de compétions sportives craignaient de voir filer leur précieux monopole d’exploitation. Le Sénat a légiféré dans leur sens en adaptant le Code du sport aux spécificités du pari en ligne. Le cadre est désormais clair, selon l’article L. 331-5 : « Les fédérations sportives, ainsi que les organisateurs de manifestations sportives (…) sont propriétaires du droit d’exploitation des manifestations ou compétitions sportives qu’ils organisent ». Dans les faits, les opérateurs de paris en ligne doivent conclure des accords avec les fédérations et les organisateurs de compétitions sportives afin d’organiser les conditions de paris en ligne.
Ce nouveau cadre législatif vient remplir le flou juridique qui existait avant l’ouverture du marché. Des années pendant lesquelles les instances du football ont dû se défendre à grand coup de procès. Leur bête noire ? Des opérateurs, souvent maltais et britanniques, organisaient des mises sur les compétitions françaises en toute illégalité. Ils utilisaient l’image des fédérations pour promouvoir leurs sites sans payer leurs droits d’exploitation. Ceci semble bien fini, l’ARJEL ayant même mis en demeure 19 bookmakers sans licence il y a quelques jours. Quels seront les prochains bons élèves à suivre l’exemple de PMU.fr ?