8 figures médiatiques des jeux en ligne qui comptent en 2010
Le 02/05/2010
Nous vous présentons 8 personnalités importantes de l’année 2010. Qu’il s’agisse de la nouvelle loi ou encore de la gestion de sites de jeux d’argent, ils ont tous une influence particulière dans le « gambling » en France.
Christophe Blanchard-Dignac, Directeur général de la Française des Jeux
Nommé président directeur général en 2000, 2004, et dernièrement en octobre 2009, il reconduit ainsi son contrat auprès de la Française des Jeux pour une durée de 5 ans. Il fut élu à l’unanimité devant le conseil d’administration de la FDJ pour mener à bien l’ouverture à la concurrence des jeux d’argent en ligne dont il faut que l’opérateur historique prenne la tête.
La FDJ a récemment signé un accord de 3 ans avec TF1. Ainsi, un espace jeux sera créé sur TF1.fr avec de la loterie, des paris sportif mais aussi des jeux de poker.
Pour cette année, rappelons que la FDJ a racheté le groupe LVS (Laverock Von Schoultz) basé à Londres, qui lui permettra d’offrir de nouvelles opportunités de paris en ligne.
Emmanuel de Rohan-Chabot, dirigeant de ZeTurf
Travaillant dans la gestion de fonds d’investissements et dans un cabinet d’audit auparavant, c’est en 2004 qu’Emmanuel de Rohan-Chabot créa ZeTurf, un site de paris hippiques en ligne qui était à l’origine un site d’informations gratuites sur les courses de chevaux.
L’ouverture du marché des jeux d’argent en France lui fait espérer une croissance de plus de 50% sur son produit brut de jeux en 2010 malgré de grosses dépenses en marketing.
Isabelle Parize, vice-présidente de Mangas Gaming
Entreprenante et défiant les dangers autour d’elle, Isabelle Parize est en charge de la stratégie de développement, de la croissance interne et des questions réglementaires en France et à l’international, alors qu’elle a débuté en tant que directrice des ventes.
Aujourd’hui, Mangas Gaming est le premier groupe de jeux en ligne en France. Il a récemment signé un contrat avec M6 afin de développer sur le site internet de la chaîne, une section consacrée aux paris sportifs et au poker en ligne.
Mais pour 2010, elle se déclare déçue par la nouvelle loi relative à l’ouverture de la concurrence du marché des jeux en ligne.
Jean-François Lamour, rapporteur du projet de loi
Homme politique français et ancien sportif confirmé (il a été champion olympique de sabre et membre de l’académie des sports), il décida de se lancer, il y a une vingtaine d’année dans la politique, d’abord en tant que conseiller de Paris, et ensuite comme président du groupe UMP au conseil de Paris.
Il est soumis aujourd’hui à 3 mandats, en tant que député de Paris depuis juin 2007, il a été élu à la présidence du groupe UMP et conseiller de Paris depuis Mars 2008. Pour 2010, c’est lui qui a été le rapporteur du projet de loi sur la régulation des jeux en ligne, adopté début avril.
Selon lui, le plus important n’est pas de se précipiter, mais de délivrer les agréments dans de bonnes conditions, en pensant au respect de la loi. Selon lui, la régulation des jeux sur internet en France est importante pour ne pas que les joueurs vulnérables tombent entre les mains d’opérateurs malhonnêtes.
Jean-François Vilotte, président de l’ARJEL
Après avoir travaillé dans divers domaines, au cabinet du ministère de la jeune et des sports, dans le développement économique de la ville de Paris, et dernièrement en tant que directeur général de la Fédération Française de Tennis, il est actuellement le président de l’ARJEL. Il a pris ses fonctions récemment et aura pour mission de veiller à l'application de la loi, comprenant la lutte contre l'addiction et le blanchiment, ainsi que la primordiale protection de la sincérité des jeux et paris.
Patrick Partouche, dirigeant du Groupe Partouche
Isidore Partouche a repris, avec l'aide de ses frères et sœurs, le casino de Saint-Amand-les-Eaux, qui était composé d’un établissement thermal et d’une source d'eau minérale, mais ce n’était que le premier. Aujourd’hui, Patrick Partouche continue de faire grandir l’empire, avec plus d’une cinquantaine de casinos en Europe qui composent le Groupe Partouche, leader européen.
Le vote du projet de loi sur la réglementation des jeux en ligne est, pour lui, l’aboutissement d’une lutte acharnée durant des années pour la libération des jeux d’argent en ligne auprès de l’Etat Français. Cette année sera pour lui le défi de l’exploitation et la commercialisation de nouvelles offres de jeux d’argent pour le web, la télévision ou encore le mobile, qui est un marché en plein essor.
Philippe Germond, PDG du PMU
Après un master à l’université de Stanford, il a conquit tout au long de sa carrière de nombreux paysages, notamment dans le secteur de la communication, en tant que directeur chez Hewlett Packard, SFR, Vivendi, Alcatel, Atos Origins.
A partir de mai 2009, il est nommé président directeur général du PMU. Il a réussi à faire progresser le chiffre d’affaires à 9,3 milliards d’euros malgré la crise économique et garde sa place de numéro 2 mondial dans les paris hippiques.
Il prévoit une diversification qui rapportera 100 millions d’euros de revenus supplémentaires fin 2010, mais aussi dépasser le milliard d’euros en chiffre d’affaires sur internet et figurer parmi les 3 premiers opérateurs de paris sportifs d’ici 2011.
Stéphane Courbit, producteur
En commençant auprès de Christophe Dechavanne, il n’aurait peut-être pas imaginé être un jour l’une des figures les plus influentes dans le monde des médias. Allié à Arthur, il a créé la société de production Case Production, rachetée plus tard par Endemol. En 2007, il investit dans Euromedia Group, spécialisé dans les prestations techniques audiovisuelles, et créa le groupe Mangas Gaming. En 2008, il édifie Banijay Entertainment, regroupant diverses sociétés tant en France qu’à l’étranger.
Stéphane Courbit est aussi actionnaire dans divers groupes (Groupe Louis-Dreyfus de Direct Energie, MyMajorCompany, Mangas Gaming) et possède des participations dans l'hôtellerie de luxe Française. Ce prince du cash flow a principalement réinvesti sa fortune dans les jeux en ligne. Pour 2010, il est en négociation pour le rachat de la régie publicitaire de France Télévisions via sa société Financière Lov.