Sites de jeux d'argent non agréés par l'ARJEL : que risquez-vous ?
Le 27/08/2012 | 2 commentaires
Les jeux d’argent ont débarqué il y a quelques mois en France pour le plus grand bonheur des joueurs. Cette libéralisation du marché permet à ce jour de se divertir tout en gagnant de l’argent, que ce soit au poker en ligne, aux paris sportifs comme aux paris hippiques, seuls les casinos en ligne et jeux de grattage virtuels ne sont pas encore disponibles.
L’ARJEL protège les joueurs en ligne
Cette ouverture de marché est régulée par un organe unique en la matière puisqu’aucun autre pays n’en dispose d’en tel, il s’agit de l’ARJEL, à savoir l’Autorité de Régulation des Jeux En Ligne. Cette dernière a notamment pour objectif de certifier les sites des opérateurs dits « sûrs » et donc sans risques de fraude.
Cet agrément permet aux joueurs d’être protégés puisqu’un cahier des charges drastiques est à valider de la part des opérateurs, sans quoi ils n’auraient pas le droit de proposer leurs services sur le territoire hexagonal. Entre l’assurance d’une bonne santé financière de la plateforme de jeu, et, la disposition de nombreuses alertes de prévention (bandeau, numéro vert, etc…), les joueurs sont avertis des risques liés à la dépendance et à l’isolement notamment.
Les risques en cas de jeu sur des sites d’argent illégaux
Clairement, si vous venez à jouer au poker ou à d’autres jeux d’argent, sur des sites illégaux, c’est-à-dire ne disposant pas de cet agrément « protecteur », alors vous prenez le par exemple, de ne pas être payé en cas de gains. En effet, certains sites peu scrupuleux basés dans de lointaines contrées pourraient ne pas vous verser les sommes gagnées, de façon législative, il vous sera alors très compliqué de porter plainte.
Aussi, sur ces sites d’argent illégaux, aucune notification ne vous alertera concernant les risques cités plus haut relatifs à l’isolement ou encore à l’aspect addictif de ces jeux d’argent. En matière de santé publique, l’ARJEL présente donc un rôle central afin de protéger les joueurs. Toutefois, rien ne vaut la responsabilisation de ces derniers auxquels nous préconisons de se fixer une limite dès les premières parties.