Forte progression du marché des jeux d’argent en ligne en France
Le 19/05/2016
Les jeux d’argent en ligne ont connu des derniers mois très dynamiques. En effet, les Français répondent « présent » à ces nouvelles possibilités offertes de joueur en ligne. Voici tous les chiffres clés liés à cette évolution notable.
Pas de crise au sein de la niche des jeux d’argent en ligne
Alors que la part liée aux jeux d’argent en ligne n’était que de quelques maigres pour cents il y a encores quelques mois, la donne a changé puisqu’à ce jour elle est de 8% (soit plus de 750 millions d’euros). Bien entendu, la Française Des Jeux attire près de la moitié des joueurs (notamment en ligne).
Concernant la répartition des sommes jouées, 33% concernent encore les paris hippiques (forte tradition française), 31% le poker en ligne (qui n’est pa mort!) et 36% les paris sportifs qui connaissent une croissance exponentielle. D’ailleurs, l’EURO 2016 et les JO de Rio devraient confirmer cette tendance.
Il est important de noter que cette étude financée par l’Observatoire des Jeux met en avant le fait que 100% des amoureux des jeux de casino jouent sur des plateformes interdites. Par définition, les casinos en ligne sont prohibées sur le territoire hexagonal.
Soulignons que des telles plateformes sont des nids à problèmes (non versement des gains, concurrence déloyale, aucune certification, etc…). Cette étude indique les joueurs européens dépensent plus de 4 milliards d’euros par an sur ces plateformes! Rien qu’en Allemagne, le chiffre d’affaires officiel est de 960 millions d’euros (360 millions en France - estimation).
La France est un marché trop contrôlé
Clairement, l’Observatoire des Jeux indique que la France est, cela n’est pas étonnant, le marché des jeux d’argent en ligne le plus régulé. Plus précisément, cette régulation est de 68%, ce qui pousse les acteurs à s’expatrier pour développer leur activité de casino en ligne sans être ponctionnés (impôt de 51% en France…).
Enfin, ce trop-plein de régulation entraîne une perte nette de plus de 150 millions dans les caisses de l’Etat.