EPT Berlin : Vikash Dhorasso est-il meilleur au poker qu’au foot ?

Le 05/03/2010

Jour 1

Mardi, c’était le Jour I. Le tournoi rassemble des joueurs du monde entier dont 65 Français. A la fin de cette journée, le bilan est bon pour le clan tricolore puisque 13 d'entre eux ont passé à la deuxième étape. Parmi eux, l'ex-footballeur Vikash Dhorasso et Mark Inizan, potentiel espoir du poker français, qui conclut la première phase en deuxième position avec un tapis de 177 000 en jetons.

Jour 2

Grosse journée. Il ne reste que 7 Français en compétition. Nous retrouvons toujours Marc Inizan, en 9ème position avec un tapis de 496 000. Ce jeune de 24 ans a rejoint  récemment l'équipe bretonne « Team Weakners » et prouve outre-Rhin qu’il a un niveau plus que correct en réel aussi. En effet, il est souvent qualifié de « génie de l’internet ».

La finale de l’EPT Berlin pourrait se voir Suisse car à la fin du deuxième jour, Stefan Huber s’est placé en deuxième position avec un tapis qui dépasse le million. Quatre autres de ses compatriotes ont passé cette étape.

Ils sont 144 participants à accéder aux places payées, le buy-in étant de 5 300 euros.

Jour 3

A l’issue de ce 3ème jour, il reste 124 joueurs dont 6 Français, assurés de remporter au minimum 8 000 €. Marc Inizan est le 1er tricolore, suivi de près par la Team Winamax que représentent Vikash Dhorasso, Manuel Bevand et Guillaume de la Gorce. Suivent ensuite Clément Thumy et Bruno Fitoussi.

Le Suisse Stephane Huber s’est emparé de la position de chipleader. Samedi, ils ne seront plus que 27.

Vikash Dhorasso, la révélation ?

Après sa dernière visite au plus haut niveau sportif en 2006, pour la finale de Coupe du Monde, Vikash Dhorasso retourne en Allemagne. Mais cette fois, il n’apporte pas sa caméra ! Il vient participer au fameux tournoi de poker de l’European Poker Tour en représentant les couleurs de l'équipe Winamax avec lesquelles il aimerait gagner à Berlin, au moins cette fois-ci.

Dhorasso a commencé à jouer au poker sur internet en 2000 et a continué après son licenciement du Paris-Saint-Germain, en 2006, car il avait plus de temps libre. Grâce a cette passion et a son excellent jeu, il a intégré l'équipe de Winamax après avoir accumulé une dizaine d'heures de jeu.

S’il s'est souvent trouvé perdant au football (Coupe du Monde, Ligue des Champions), on a l'impression qu'il veut revenir encore plus fort avec le poker. Ses efforts donnent des résultats. Il est déjà arrivé 15ème de l’EPT de Deauville, 3ème au Grand Prix de Paris et a gagné un tournoi organisé par PokerStars.

Le poker lui permet de se maintenir en forme et quelquefois aussi de revoir ses anciens collègues du milieu du foot, notamment Raymond Domenech avec qui il a joué à la même table de poker récemment. Ce jeu étant parfois assimilé à un sport : émotion, mental, adrénaline, pas étonnant que de nombreux  footballeurs y prennent du plaisir. On peut citer Jérôme Alonzo, Fabien Barthez ou Lorik Cana. Au rugby aussi, Sébastien Chabal s’y met. Le milieu « people » parisien a aussi largement intégré les cercles de jeux de la capitale et prêtent leurs images pour valorises des salles en ligne.