Paris sportifs : 9 millions pour les organisateurs des compétitions
Le 13/03/2013
L’une des nombreuses taxes que doivent payer les opérateurs de paris en ligne est liée à une redevance qui autorise ces derniers à proposer des mises sur lesdites compétitions. En 3 ans, celle-ci a rapporté plus de 9 millions d’euros aux organisateurs.
Le droit au pari, une redevance lucrative
La libéralisation du marché des paris en ligne en France a permis à des millions de joueurs de s’adonner à ce plaisir. Toutefois, chaque intervenant sur le marché désire obtenir son dû, c’est notamment le cas des organisateurs de compétitions. Ces derniers sont rétribués via une taxe appelée le « Droit au pari » qui autorise les opérateurs à proposer des paris sportifs sur ces dernières. Toutes compétitions confondues, elle a rapporté plus de 9,3 millions d’euros depuis sa mise en application, à savoir depuis 2010.
Plus précisément, plus des deux tiers (6,9 millions d’euros) sont en provenance des paris réalisés dans les plateformes physiques de la FDJ (Bureau de tabac par exemple) et un tiers des sites de paris sportifs en ligne (2,4 millions d’euros).
Comment est calculée cette redevance ?
Concrètement, le montant alloué aux organisateurs dépend principalement des accords signés entre les opérateurs et les ligues ou autres fédérations nationale. A titre indicatif, cela représente en moyenne 1% des mises réalisées, ce qui donne le tempo.
Grâce à cette étude menée par une commission indépendante, les autorités s’assurent que ce « Droit au pari » n’est pas un frein pour les opérateurs, ainsi, cela assure une concurrence saine entre les opérateurs. Notons également qu’une partie des sommes taxées doivent obligatoirement être utilisées par les ligues comme par les fédérations pour prévenir les risques liés aux paris sportifs. Un cercle vertueux semble se dessiner vis-à-vis de cette taxe, ce qui n’est pas toujours le cas.
Enfin, en France comme au pays des kangourous, ce sont les deux seuls pays où une telle redevance existe. L’ARJEL est également une singularité bien française dont la mission est de veiller à ce que tout se déroule dans les règles (agréments, fraudes, etc…).