Une partie de poker pour remplacer votre entretien d’embauche ?
Le 24/05/2010 | 1 commentaire
Vos compétences au poker pourraient bientôt devenir un atout dans votre recherche d’emploi. C’est en tous cas ce que le Los Angeles Times révélait la semaine dernière à travers divers témoignages. Wall Street s’intéresserait au profil des joueurs pour devenir traders.
Et si le poker était un plus sur votre CV ?
Le poker connait un succès grandissant depuis plusieurs années, mais personne ne serait allé imaginer un tel intérêt de la part de la célèbre place boursière américaine. Wall Street a l’air d’avoir trouvé dans ce jeu cartes un nouveau terrain de chasse. En effet, des recruteurs interviewés dans les colonnes du LA Times ont expliqué que les talents au poker sont en passe de devenir de véritables critères de sélection pour choisir les nouveaux traders.
Des ouvrages dédiés à la discipline comme « Hold’Em Poker for Advanced Players » et « The Theory of Poker » seraient même devenus des incontournables dans certaines sociétés à la recherche de nouveaux profils. Plus étonnant encore, certaines entreprises de Wall Street proposeraient une partie de poker à ses candidats à la fin de l’entretien d’embauche classique. Selon Danon Robinson, recruteur pour Toro Trading, « Si vous ne vous y intéressez pas, c’est presque un signal d’alarme... Ca équivaut quasiment à ne pas lire le Wall Street Journal ».
Un bon joueur de poker = un bon trader !
Etre un bon joueur équivaudrait donc à être un bon trader. Pas si bête quand on réfléchit aux compétences déployées dans les deux disciplines. La pratique du poker nécessite de nombreuses qualités identiques à celles qui sont indispensables pour la fonction de trader telles que l’intelligence, la gestion du stress, la mémoire, l’anticipation…
Facteur important, il semblerait que les bons joueurs de poker soient considérés comme des personnes prudentes, sachant quand prendre des risques mais aussi quand s’arrêter, avant de tout perdre. Les deux activités, même si les sommes d’argent manipulées ne sont sensiblement pas les mêmes, demandent également d’avoir l’habileté de rebondir après une forte perte. Pour ces recruteurs, jouer relève autant de la science que du hasard et c’est ce qui rend les joueurs si attractifs.
Jouer au poker entrerait donc de plus en plus dans les mœurs comme étant une qualité, au même titre que les critères classiques de sélection tels que l’éducation, les diplômes ou encore l’esprit d’équipe. Et si les joueurs de notre jeu de cartes favori étaient la solution pour sauver les banques de la situation catastrophique actuelle ?