L’exercice 2012 n’est pas positif pour le poker en ligne
Le 25/09/2012 | 1 commentaire
L’ARJEL, à savoir l’Autorité de Régulation des Jeux En Ligne, vient d’entamer une réflexion sur les mesures qui pourraient permettre au marché du poker en ligne de renouer avec le succès. Depuis la libéralisation du marché des jeux d’argent en ligne en France, les premiers bilans ne sont pas satisfaisants.
Un Eldorado au rayonnement limité
Alors que cette libéralisation devait permettre de rencontrer un vif succès, pour les joueurs comme pour les opérateurs, et bien sûr l’Etat, le premier constat n’est pas favorable à ce souhait originel. En effet, après une année 2011 relativement bonne, l’exercice 2012 n’est pas positif, notamment concernant le poker en ligne.
Alors que l’an passé, la variante du Cash-Game avait engrangé près de 4,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires, le total, à la même période de l’année à ce jour est de 3,9 milliards, soit une déperdition de plus de 600 millions d’euros.
Les solutions proposées par l’ARJEL pour redynamiser le poker en ligne
Face à ce constat, l’ARJEL souhaite mettre en place des mesures pour permettre aux opérateurs de se développer plus sereinement. Parmi celles-ci, il est possible de citer celle relative à l’arrivée de nouvelles variantes du poker en ligne comme le « 7 Card Stud » ou encore le « Triple Draw ». A ce jour, il n’existe que le « Texas Hold’em » et le « Omaha 4 ». In fine, et comme il s’agit de la mission première de l’ARJEL, le but est de protéger les joueurs en évitant qu’ils ne rejoignent des plateformes illégales, mais plus attractives.
Egalement, l’autorité phare des jeux d’argent en ligne souhaite réfléchir, pour le plus grand bonheur des opérateurs, à une modification de la taxation de ces derniers. A l’heure actuelle, la taxation est de 8%, l’ARJEL pourrait alors faire en sorte que l’assiette fiscale soit transférée sur le Produit Brut des Jeux.
Enfin, dans le paysage hexagonal, Betclic a su retrouver son aura d’antan suite à des restrictions budgétaires conséquentes. Sans doute que les mesures imaginées pourront permettre aux opérateurs de respirer…