Le joueur d’argent compulsif est plutôt un homme de moins de 35 ans
Le 19/09/2011
Les jeux d’argent peuvent entrainer chez certains individus une forme de dépendance similaire au comportement d’un toxicomane. La France n’est pas épargnée par le phénomène puisque 200.000 joueurs français sont considérés comme dépendants du jeu. Etude d’un fait de société lié aux jeux d’argent.
Rapport de l’OFDT
Vendredi dernier, l’OFDT (Observatoire Français des Drogues et Toxicomanies) a remis un rapport traitant des profils et proportions de joueurs en France sur la base d’un sondage. Le rapport parle aussi des définitions à clarifier notamment la distinction entre joueurs actifs, 500 euros en 52 mises par an, et joueurs compulsifs qui ont un vrai problème de dépendance au jeu qui les handicapent fortement dans leur vie quotidienne.
Le profil d’un joueur compulsif
Le joueur excessif est en majorité un homme de moins de 35 ans à faible niveau d’études et placé dans une situation financière compliquée. Son revenu mensuel est inférieur à 1.500 euros pour 60% d‘entre eux.
Le profil du joueur d'argent compulsif dénote une personne extrêmement influençable, plus sensible à tous les systèmes de dépendance comme les drogues. Par exemple 26% des joueurs excessifs ont plus de risques liés à l’alcool contre 3% des autres et 6,1% des joueurs avouent avoir consommé du cannabis lors du mois en cours contre 4,4% pour les autres. Le joueur compulsif est excessif dans tous les aspects de ses loisirs, le jeu en fait partie et donc c’est un danger pour lui mais cela ne veux pas dire que c’est un danger pour tout le monde. C’est pour cela que, comme l’alcool, le risque est notifié sur tous les sites légaux de jeux en ligne.
Sur toute la masse de joueurs, le profil dangereux ne se retrouve qu’auprès de 1,3% de ceux-ci soit 200.000 joueurs.
Jouent-ils à tous types de jeux ?
L’étude démontre que les joueurs de type excessif s’adonnent plus aux jeux sans savoir-faire et apprentissage nécessaires, comme les tickets à gratter et les loteries. Ils représentent 75% de la masse totale des joueurs compulsifs, ce qui est considérable.
Le PMU, lui se classe en 3ème position avec 23,2%, il englobe bien sûr tous les paris hippiques en général. Ensuite on retrouve les paris sportifs et le poker (8%)… En raison de leur expertise requise, ils attirent moins les joueurs compulsifs.