Les nouvelles variantes du poker autorisées en ligne
Le 09/05/2015
Le monde du poker en ligne n’est pas au mieux depuis 24 mois après une période particulièrement faste suite à la libéralisation des jeux d’argent en ligne en France. Afin de relancer l’intérêt des joueurs en ligne, le gouvernement pourrait autoriser de nouvelles variantes de jeu.
Une décision très surprenante
Clairement, lorsque nous avons reçu la dépêche, nous nous sommes tous regardés au sein de la rédaction, car l’étonnement était entier. En effet, malgréune guerre ouverte contre les jeux en ligne et leurs problèmes (addiction, dépendance, isolement, etc…), l’Etat, par la voix de Christian Eckert a indiquéqu’il allait relancer l’intérêt des internautes pour le poker en ligne.
Aussi, celui-ci est bien conscient de l’état dans lequel se trouvent les opérateurs de jeux en ligne qui ne doivent leur salut qu’aux paris sportifs dont le succès semble intraitable (voir notre article de mercredi).
ARJEL, quintefloche et Omaha
En ce sens, l’Etat va donc proposer de nouvelles variantes de poker en ligne aux passionnés 2.0. Le tout a été décidé avec l’ARJEL qui n’est autre que le gendarme en ligne des jeux d’argent en France. Il est important de rappeler qu’àce jour, il n’y a que 2 types de jeu disponible, à savoir le cash game et le Texas Hold’em.
Dans cet environnement, l’Etat souhaite donc proposer une nouvelle variante qui n'est autre que le Omaha 5 cartes. Cela est en soi une excellente nouvelle qui ne manquera pas de relancer l’intérêt pour le poker en ligne, soit par les joueurs usés par une certaine habitude, soit par les amateurs du Omaha 5 cartes.
Enfin, soulignons que l’Etat prépare dans le même temps une loi qui permettra aux joueurs connectés depuis toute l’Europe de jouer en même temps en ligne. Concrètement, l’idée est de multiplier les zones communes de jeu pour que le « tapis »soit plus important, pour les joueurs comme pour les instances fiscales…
Finalement, le poker en ligne ne serait pas le grand méchant loup… La gauche devait pourtant remettre à plat la législation, comme nous le disait en 2011 le sénateur Gaëtan Gorce.