Poker en ligne : comment les opérateurs vont survivre en 2014 ?

Le 02/01/2014

Réunion extraordinaire dès la rentrée

A l’initiative de Philippe Ktorza, une réunion regroupant tous les acteurs du poker va être organisée. Pour l’instant aucune date officielle n’a été énoncée. Certaines rumeurs évoquent la possibilité d’une telle réunion lors de l’EPT de Deauville mais rien n’est moins sûr. L’objectif est de réunir tous les intervenants, des organisateurs aux croupiers, en passant par les gestionnaires de plateformes en ligne et les journalistes.

A l’ordre du jour, ils débattront sur des thématiques diverses allant de l’organisation des Tournois Live aux Side Events, en passant par les calendriers officiels et les offres satellites (restauration, hébergement lors des tournois).  L’objectif commun est d’insuffler une nouvelle dynamique à un marché en perte de vitesse, notamment concernant le segment en ligne. N’oublions pas que les récents chiffres officiels édités par l’ARJEL étaient particulièrement mauvais.

Une année 2013 à oublier, quid de 2014 ?

En 2013, de nombreuses rooms ont fermé leurs portes et d’autres ont recentré leurs activités. Heureusement, les cadors comme Winamax continuent de tenir le pavé. Cet écrémage n’a pas que du mauvais, il y a ainsi moins d’opérateurs et plus de qualité.

Au niveau fiscal, aucune évolution n’est à attendre (PBJ toujours basé sur un calcul bancal), surtout face à la défiance du gouvernement envers le poker en ligne et les jeux d’argent en règle générale. C’est clairement aux opérateurs de poker en ligne de faire preuve d’ingéniosité pour tirer leur épingle du « jeu », il semblerait qu’ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes.

Enfin, les récents bons résultats des joueurs Français (Sylvain Loosli en tête) peuvent être un catalyseur sur lesquels les opérateurs peuvent s’appuyer. Les tournois vont sans doute être de plus en plus variés pour attirer un spectre de joueurs plus large.