Fin des paris sportifs sans intérêt et un regroupement des fichiers ?
Le 11/11/2012
Suite à la récente affaire des paris impliquant des joueurs de handball, l’ARJEL (Autorité de Régulation des Jeux En Ligne) monte au créneau. Afin de lutter contre les paris sportifs non légaux, elle va notamment mettre en place 2 mesures phares.
L’ARJEL montre les crocs pour protéger le marché et les sports
Partant du constat qu’une affaire juridique dans le milieu sportif porte foncièrement atteinte au sport en lui-même, mais aussi aux spectateurs qui peuvent trouver légitimement un certain désintérêt, l’ARJEL a décidé de mettre en place des mesures pour lutter contre tous les paris sportifs illégaux.
Il suffirait de quelques affaires dans plusieurs sports pour mettre à mal les fédérations concernées et tout un pan de l’économie, l’enjeu est donc colossal.
Retrait de certains matchs dits « sans intérêt »
En premier lieu, l’ARJEL souhaite retirer des sites de paris sportifs en ligne tous les matchs de différents sports (dont football et handball) qui disposent d’un enjeu faible ou nul. En effet, le principe de départ est que dans les matchs sans enjeu, les sportifs eux-mêmes (comme leurs proches) pourraient être tentés de miser sur ces derniers. Sans intérêt sportif, les joueurs eux-mêmes ont tendance à lever le pied, cela serait d’autant plus le cas si des paris étaient réalisés.
Faire se recouper les fichiers des organisateurs et des opérateurs
L’autre mesure serait d’effectuer, une bonne fois pour toutes, un recoupement entre les différents fichiers centraux du sport français. A savoir, mettre en commun les listes des ligues sportives et celles des opérateurs de paris sportifs afin de cibler les joueurs ayant interdiction de jouer.
A titre d’exemple, les ligues elles-mêmes n’ont pas encore mis en place une interdiction formelle auprès de leurs joueurs de parier sur les compétitions dans lesquelles ils étaient engagés.
Face à ces mesures, l’ARJEL espère intégrer dans son effort toutes les ligues et toutes les fédérations afin d’assainir le secteur avant que d’autres affaires ne viennent à devenir publiques. L’intention est bonne, saluons-là.