L'ARJEL en discussion, vers un accord européen sur le poker en ligne ?
Le 14/07/2012
Récemment, les grandes instances liées à la régulation des jeux en ligne, et plus précisément du poker en ligne, se sont réunies pour évoquer un potentiel accord commun afin de mutualiser les liquidités de ce marché au combien juteux.
L’Europe veut mutualiser ses forces concernant le poker en ligne
Au cours du mois de juin dernier, l’ARJEL et ses équivalents du vieux continent comme l’AAMS (Italie), Santa Casa de la Misericordia (Portugal) et le DGOJ (Espagne), se sont réunis pour évoquer une stratégie visant à donner plus de transparence au marché européen.
Dans le cadre d’un échange courtois et pertinent, les principaux acteurs de la régulation des marchés des jeux d’argent en Europe ont notamment évoqué la possibilité de mettre des liquidités en commun. A savoir mutualiser ces dernières afin de proposer des sommes plus attrayantes à leurs joueurs. Cela ressemble à s’y méprendre à la mécanique de l’Euro Millions. Grâce à des Prizepool plus importants, les sites de poker en ligne pourraient alors proposer des gains plus importants grâce à cette mutualisation.
Une coopération qui passe par une harmonisation des règles
Toutefois, avant de mettre en place une telle mécanique à l’échelle européenne, quelques ajustements sont nécessaires car chacune des entités est organisée différemment et couvre des champs d’investigation plus ou moins importants. Il est important de noter que l’ARJEL est l’autorité la plus impliquée sur son marché, c’est-à-dire la plus présente, ce qui n’est pas le cas de son homologue espagnol par exemple.
L’objectif est donc d’harmoniser certaines règles pour assurer une transparence concernant les gains et les sommes générés. La lutte contre les opérateurs de jeux illégaux est aussi au centre des discussions, d’autant plus que les 4 autorités souhaitent faire participer plus de pays fin de couvrir un territoire plus large, et donc, maximiser la qualité des offres potentielles. Concernant les opérateurs français, dont certains sont à l’agonie, on peut se demander si cela est une bonne ou une mauvaise nouvelle. Cela va-t-il impliquer plus de contrôles ? Plus de taxes ?