Hippisme : un accord entre la Chine et la France
Le 15/03/2018
Les accords entre la Chine et la France continuent de progresser. Cette fois, c’est le secteur hippique qui est en jeu. Déjà depuis 2013, les deux pays coopéraient sur l’élevage de chevaux de trot, et désormais cette coopération s’étend aux courses hippiques.
Le savoir-faire français
Le secteur hippique est particulièrement développé en France. De nombreuses grandes courses se déroulent sur le territoire français, les paris hippiques existent depuis très longtemps, bien avant l’ouverture des paris sportifs, et en matière d’élevage des chevaux de courses, la France est un acteur majeur.
La Chine, qui compte développer son secteur hippique, s’appuie donc sur le savoir-faire français. Son objectif est de s’inspirer du modèle français en matière d’élevage des chevaux de courses (élevage, stud-book…) et d’organisation des courses hippiques (formation, commissariat des courses, règlement, aspect sanitaire…).
Les paris hippiques bientôt ouverts aux Chinois ?
Il faut savoir que pour le moment il est interdit de pratiquer des paris sportifs en Chine, qu’il s’agisse de courses hippiques ou de n’importe quel autre sport.
L’accord entre la Chine et la France ne concerne donc pas l’accès aux paris hippiques proposés par le PMU. Toutefois, cet accord pourrait aboutir à une commercialisation des courses hippiques françaises sur le marché chinois (diffusion…), c’est du moins ce qu’espère le PMU.
Par ailleurs, il est déjà prévu que certains acteurs hippiques français (France Galop et Le Trot) opèrent sur des courses chinoises dans les prochains mois.
De plus, le public chinois a un intérêt croissant pour les courses hippiques et il est fort probable que les paris hippiques soient autorisés dans les années à venir. À ce titre, le modèle français, et plus précisément celui du PMU, séduit la Chine : paris mutualisés où le joueur ne parie pas contre un bookmaker, mais contre les autres joueurs.