Les paris hippiques à la relance, vraiment?

Le 16/06/2016

Des stratégies plus « offensives » pour une filière au trot

Quelques chiffres sont importants pour comprendre l’importance de l’écosystème « hippique » en France. Chaque année, le PMU injecte plus de 800 millions d’euros afin de proposer des courses de qualité, amis aussi pour permettre de stabiliser les emplois liés à la filière hippique, à savoir plus de 70 000 emplois directs. 

Qu’il s’agisse des éleveurs, des entraineurs, des préparateurs ou encore des jockeys, l’économie « hippique » est bien plus dense que la majorité des Français ne pourrait le croire. Il est important de noter qu’il y a 18 000 courses hippiques par an, c’est à dire 18 000 opportunités pour les parieurs hippiques de financer leurs envies et leurs projets.

Un comité stratégique au service du monde hippique

Même les plus grandes instances Etatiques ont pris la mesure de l’importance des paris hippiques et un comité stratégique avait été mis en place pour adapter l’offre à une demande de plus en plus exigeante. 

Ainsi, au-delà des grandes courses de galop ou de trop comme le Prix de l’Arc de Triomphe, toute une batterie de nouvelles courses ont été mises en place. Aussi, des efforts pédagogiques ont été « inventés » pour rendre les courses hippiques plus compréhensibles et plus « sexy ».

Dans le même temps, le monde de la télévision a de nouveau ouvert ses portes aux courses hippiques par le biais de TF1. L’objectif est d’assurer une couverture efficace pour permettre aux fans de courses hippiques de suivre l’actualité. 

Enfin, les hippodromes eux-mêmes ont investi pour augmenter le taux de fréquentation de 30% sur les 5 années à venir. Ne perdons pas de vue que les hippodromes sont des lieux de loisir où il est possible de venir en famille comme entre amis.