Jeux d'argent illégaux : la Grèce veut sévir
Le 07/07/2014
Depuis plusieurs années, les Grecs sont confrontés à une terrible crise économique. Afin de contrer les méfaits d’une telle période sur un pays, l’Etat hellène a choisi de s’attaquer aux jeux d’argent illégaux dont la manne est colossale.
Des revenus estimés à 5 milliards d’euros
La Grèce n’est pas à un paradoxe près puisque tous les jeux d’argent légaux connaissent une dégringolade fatale alors que les jeux d’argent illégaux ont le vent en poupe. Cette particularité est à l’image du pays puisque la fraude fiscale est un sport national au pays des Jeux Olympiques (comme dans de nombreux pays d’Europe du Sud).
Même Dominique Strauss-Kahn avait en son temps créé un tollé en évoquant cette attitude dont le peuple hellène ne peut s’enorgueillir. Au fil des années, à force de frauder, l’Etat a récupéré de moins en moins d’argent, ce qui l’a affaibli dans sa totalité (éducation, système de santé, transport, etc…). Dans un tel contexte, l’Etat va donc chercher l’argent là où il se trouve, à savoir au sein des réseaux de jeux d’argent illégaux.
Un profit net de 1,5 milliard d’euros
Parmi cette manne de 5 milliards d’euros, le profit net estimé serait de 1,5 milliard d’euros (part imposable). Selon les estimations d’une commission dédiée à ce sujet, il y aurait environ 80 000 machines à sous illégales dans tout le pays. La somme qui ne passe pas par la case « Etat » est donc énorme, surtout aux vues des problèmes rencontrés par la Grèce depuis plusieurs années (décennies ?).
Le terme « crime organisé » a même été utilisé par le Ministre en charge de ce dossier au combien épineux. Son objectif va donc être de serrer la vis pour que ce pays en Grèce puisse connaitre des jours meilleurs (et aussi grâce à d’autres formes d’impôts…). Les Grecs, tout comme les Italiens et les Français, sont des adeptes des jeux d’argent en ligne. A ce titre, leur contribution à l’ « effort » national serait la bienvenue.