Jeux à gratter : les polémiques du moment
Le 26/10/2013
Tous les conspirationnistes aiment à critiquer tous les systèmes en place. Celui des jeux d’argent est souvent mis à mal par diverses polémiques et incidents en tous genres. Récemment, une affaire avait même fait la Une de tous les médias.
Quid du taux de retour
Le fameux taux de retour est sans doute le thème le plus polémique concernant les jeux d’argent, en ligne ou non. Les jeux de grattage ne dérogent pas à cette règle, d’autant plus que les joueurs sont de plus en plus nombreux à gratter en ligne. Le taux de retour n’est autre que la part des mises redistribuées aux joueurs. Il s’agit d’un pourcentage délimité à l’avance et connu, a priori, de tous. Le taux de retour sur un jeu de grattage oscille entre 63 et 74%, plus le jeu est cher, plus le taux est élevé.
On peut légitimement se demander pourquoi ce taux n’est de 100%, si ce n’est de 90%. Bien sûr, la FDJ a pour vocation d’être rentable, c’est pourquoi elle se réserve une part du gâteau, sans oublier que des coûts sont liés à cette activité (édition des tickets, distribution, commission dues aux buralistes, etc….).
Le problème des lots
Egalement, autre polémique évoquée dans les grandes largeurs par un chercheur indépendant (Robert Riblet), celle des lots. En effet, lorsqu’un buraliste reçoit un lot comprenant des jeux à gratter, il a été « prouvé » (selon les dires de l’expert) que chacun dispose d’un gros lot puis de quelques petits lots. Dans un tel contexte, il y a une maitrise du hasard.
Normalement, pour que le hasard soit total, il faudrait que tous les tickets soient mélangés, et non, classés par lot. Une réelle structure-type composerait chaque lot, le hasard n’était que pour les plus candides d’entre nous. De nombreux témoignages (en caméra cachée) montrent que les buralistes sont pleinement au courant de ces techniques, certains en profiteraient même personnellement.
Bien sûr, toutes ces informations sont à prendre avec des pincettes, mais les témoignages se multiplient…
Un compte en banque chez les buralistes ?
Autre sujet, que celui du monde de la banque qui change de jour en jour. En l’espace de quelques années, les banques en ligne ont pris le dessus sur les banques traditionnelles. A présent, les particuliers pourront même créer leur compte chez un buraliste.
Souvenez-vous, il y a quelques mois (juin dernier), des entrepreneurs avaient évoqué la création prochaine d’un compte bancaire nommé « Nickel ». Dès le mois de novembre, ce projet prendra vie puisqu’il sera possible de créer un compte bancaire chez un buraliste. Ce type de compte a la particularité d’être ouvert à tous, même aux interdits bancaires. Le mode du « Low Cost » débarque donc au sein des portes-monnaie des Français, serait-il un des stigmates de la crise latente qui dure depuis 2009 ?
Pour un abonnement annuel de 20 euros, les particuliers pourront créer leur compte bancaire et disposer d’une carte de paiement de type MasterCard. Concernant la gestion du quotidien, ce modèle à bas prix ne propose bien évidemment que le minimum à titre gratuit. En effet, chaque retrait sera facturé à 1 euro (via un distributeur) ou à 50 cents d’euro (via le buraliste). Egalement, chaque retrait ne pourra excéder 150 euros par jour.
Autre coût non négligeable, celui relatif au dépôt d’espèces. En effet, chaque opération sera taxée à hauteur de 2%. A titre d’exemple, si vous déposez 100 euros, alors il n’apparaitra que 98 euros sur le solde de votre compte bancaire.