Après Partouche, c’est Barrière qui va arrêter le poker en ligne
Le 16/09/2013
On le sentait venir, ce sera une réalité d’ici quelques jours. La Française des Jeux et le groupe Barrière mettront un terme à l’aventure du site BarrierePoker.fr. Tout un symbole en cette période de rentrée.
Après Partouche, c’est BarrierePoker.fr le 30 septembre
Il y a tout juste 3 mois, le site internet de l’opérateur de poker en ligne Partouche fermait ses portes. A la fin du mois de septembre, ce sera au tour de LB Poker, joint-venture entre le Groupe Barrière et la FDJ de stopper l’hémorragie en fermant le site BarrierePoker.fr. Cette lourde décision a été prise lors du conseil d’administration du groupe qui s’est tenu vendredi dernier.
Pour rappel, ce site internet avant été lancé dès l’ouverture du marché français du poker en ligne. Son objectif était de rapidement devenir membre du Top 5 hexagonal. Toutefois, face à des concurrents comme Winamax et PokerStars, BarrierePoker.fr n’a jamais réussi à exister. N’oublions pas non plus que depuis 12 mois, le marché s’est considérablement contracté, ce qui en laisse que peu de place aux nouveaux entrants.
Un marché en berne
Clairement, les derniers chiffres émis par l’ARJEL parlent d’eux-mêmes. En effet, les mises réalisées lors du 2ème trimestre 2013 étaient en net repli en Cash-Game. Dans une moindre mesure, il en était de même pour les tournois. Lors du 1er semestre 2013, le fameux PBJ des opérateurs n’était que de 55 millions d’euros, ce qui est bien maigre versus les 297 millions de l’année 2012 et les 314 millions de l’exercice 2011.
Selon les émissaires de chez BarrierePoker.fr, le marché internet du poker en ligne subit de plein fouet une conjoncture économique défavorable. L’absence de croissance n’a pas permis à BarrierePoker.fr d’exister face à des acteurs qui sont présents sur le marché depuis plusieurs années (avant l’ouverture du marché). Lot de consolation, LB Poker poursuit son activité dite « technologique » (déploiement de solutions techniques pour les sites de poker en ligne).
La fin d’année risque d’être complexe pour les acteurs restants qui ne font que survivre…