Un buraliste sanctionné par la FDJ après le suicide d’un joueur
Le 25/10/2012
Une récente affaire risque de bousculer le monde de jeux d’argent, notamment chez les nombreux buralistes qui jalonnent l’hexagone. En effet, l’un d’entre eux vient de se voir sanctionné par la Française Des Jeux suite au suicide d’un joueur régulier.
Un buraliste mis en cause, une première
Alors que le chiffre d’affaires de la FDJ ne cesse de croitre de façon exponentielle depuis 2009, à savoir le début de la « crise », cette entité a réussi à proposer de nombreuses nouveautés (notamment dans le cadre du LOTO dernièrement) bien accueillies par les joueurs situés aux 4 coins de la France. Aussi, les jeux à gratter, tout comme les tirages de LOTO ou encore d’Euro Millions rencontrent un vif succès.
Au sein d’une mécanique bien huilée, alors que la FDJ propose des jeux d'argent, les buralistes eux sont chargés de représenter cette entité, de promouvoir les jeux et de toucher une commission sur les ventes réalisées. Alors qu’elle est en place depuis de nombreuses années, il semblerait qu’un couac de taille ne se soit déroulé dernièrement.
En effet, un joueur régulier se trouvant dans l’Oise s’est suicidé. Suite à cette affreuse nouvelle, la FDJ a décidé de façon unilatérale de retirer l’agrément de jeu possédé par un buraliste. Selon eux, ce dernier n’aurait eu de cesse de profiter de la faiblesse de ce joueur dépendant pour le faire jouer toujours plus.
Le buraliste dément fermement les accusations de la FDJ
Bien sûr, le buraliste ne peut entendre une telle version des faits. Lui-même aurait indiqué avoir pris ledit joueur entre 4 yeux afin de lui dire de ne plus jouer. Ce dernier lui aurait alors indiqué qu’il ne devait pas s’inquiéter car il gagnait régulièrement des sommes suffisantes. Il est important de noter que ledit joueur pouvait miser plus de 16 000 euros par semaine, des sommes qui ne passent pas inaperçues.
Au-delà de l’accusation du buraliste, nous pouvons nous interroger sur la responsabilisation même des joueurs, car dans ce cas le gérant du point vente perdrait bien plus qu’un agrément, mais bien tout le modèle économique de sa structure.