Qui sera le site de poker préféré des Français à la fin de l'année ?
Le 01/07/2010 | 1 commentaire
De nombreux joueurs sont sceptiques concernant l’ouverture du marché du poker en ligne qui vient d’avoir lieu, mais les opérateurs agréés eux, se veulent rassurants. Chacun pense être en mesure de devenir le chouchou des joueurs français mais qu’en est-il réellement ?
La concurrence est rude mais tous y croient
« Il n’en restera que 5 dans deux ans », avouent la plupart des experts du poker en ligne au sujet des opérateurs de jeux. Le ton est donné, la concurrence sera rude pour se faire une place dans le cœur des joueurs français.
Pour le moment, seuls quelques opérateurs se sont vus octroyer leur licence de jeu par l’ARJEL mais d’autres demandes sont en cours et pourraient venir rallonger la liste des concurrents. Pourtant, les opérateurs de jeux se disent plus confiants les uns que les autres. Alexandre Balkany, président de PokerStars France, exposait d’ailleurs récemment son ambition au quotidien Le Figaro : « Notre objectif est d’être le plus gros opérateur de poker en ligne en France et de proposer le plus grand nombre de tournois et de tables sur internet à la clientèle française ». Un objectif partagé avec Nicolas Béraud, directeur général de Mangas Gaming, « Avec Everest et Betclic Poker, nous aurons la plus grande communauté de joueurs en France ».
Concernant les plus petits opérateurs, la situation est différente car la crainte de ne pas avoir assez de liquidité pour concurrencer les gros se fait de plus en plus ressentir. Surtout qu’une spirale négative peut rapidement s’enclencher. Ayants peu de joueurs présents dans leurs salles, les plus petits opérateurs ne pourront pas être en mesure de proposer des tournois aux cagnottes aussi intéressantes et deviendrons donc de plus en plus déserts. Une situation que seule une bonne gestion des premières semaines de légalité peut éviter.
A chacun sa stratégie, mais laquelle payera vraiment ?
Plusieurs grands opérateurs son déjà en position de force. PokerStars, par exemple, bénéficie d’un gros portefeuille et de grandes personnalités comme Bertrand « ElkY » Grospellier, Gaël Monfils ou encore Sébastien Chabal pour assurer la communication. De plus, il est déjà très bien installé grâce au sponsoring d’émissions sur la TNT et à de nombreuses publicités dans la presse grand public et à la télévision. La Française des Jeux et le PMU sont également très attendus sur le terrain du poker grâce à leur partenariat avec Barrière pour le premier et PartyPoker pour le second. Selon Bruno Louy, fondateur de l’Ecole française de poker, « les autres opérateurs sont des outsiders ». A commencer par Everest Poker qui possède désormais une grosse communauté et des moyens pour faire la publicité nécessaire grâce au rachat par Mangas Gaming, détenteur de Betclic.
Mais il ne faut pas oublier les plus petits qui pourraient créer la surprise en prenant la place de leader. Winamax notamment a décidé de quitter le réseau Ongame détenu par Bwin et regroupant également Unibet, SAjOO et EurosportBET, pour posséder sa propre plateforme et se lancer seul dans l’aventure. Même si comme l’admet, Bruno Louy, « ils sont en danger » parce qu’ils ne bénéficient pas d’autant de fonds que les opérateurs cités précédemment, ils ont tout de même « le plus gros potentiel ». L’opérateur compte bien miser sur son excellente image française et sa grosse communauté pour conserver sa clientèle et en attirer une nouvelle grâce en partie à l’image de Patrick Bruel et Vikash Dhorasoo. Il vient d’ailleurs déjà de prendre les devants en lançant leur spot publicitaire, se présentant comme la référence du poker. Et oui, il n’y a pas une seconde à perdre.