Evian-PSG : quand Evian déjoue les cotes des opérateurs...
Le 07/12/2013
Alors qu’Evian totalisait 16 points et le PSG 37 points avant cette rencontre, tous les bookmakers étaient unanimes quant au succès parisien. Mais voilà, la magie du football a opéré et David a pu renverser Goliath.
Evian réalise le match parfait
Avant cette rencontre, le modeste club d’Evian-Thonon-Gaillard restait sur 2 défaites consécutives face à des équipes peu impressionnantes. De son côté, le PSG était invaincu depuis plus de 36 matchs. Il apparaissait donc normal que les joueurs parisiens n’allaient faire qu’une bouchée des joueurs savoyards.
L’un était 16ème au classement et l’autre 1er, les jeux semblaient faits. Les cotes ne trahissaient pas cette tendance puisque la victoire de l’ETGFC était à 8 et celle du PSG à 1,30. D’ailleurs, la cote parisienne ressemblait plus à une cote d’un club jouant à domicile, c’est dire le manque d’intérêt des parieurs sportifs pour ce match finalement sans attrait économique, et pourtant.
Le match a été à sens unique puisque les Parisiens multipliaient les attaques et les situations chaudes. Pourtant, à la mi-temps, le score était nul et vierge, le PSG avait alors raté de nombreuses occasions, notamment Jérémy Ménez. Ensuite, les Evianais ont su tenir le coup et ont surtout mis à mal la défense du PSG sur leurs 2 uniques occasions. Un réalisme presque italien pour les hauts-savoyards puisqu’ils ont marqué 2 buts sur leurs 2 uniques ballons chauds. Comme un symbole, c’est Sogou, le joueur prêté par Marseille qui planta l’une des 2 banderilles.
Le charme du sport
Cette défaite ne devrait pas handicaper le PSG tant leur domination sur le championnat est importante, seul Lille arrive à suivre le rythme, mais au prix de nombreux miracles (comme la victoire face à l’OM mardi soir). Nul ne doute que le PSG sera champion de France d’ici le mois de mars, un peu comme le Bayern de Munich en Bundesliga l’an dernier.
Chaque week-end, les équipes qui affrontent le PSG jouent un match de Coupe de France. C’est-à-dire qu’ils veulent faire déjouer les pronostics bien plus que contre un autre adversaire (sauf l’OM). C’est le charme du sport, aux parieurs sportifs d’avoir du flair…