Les maladies que peuvent avoir les chevaux de course
Le 16/09/2011 | 1 commentaire
Comme tous les chevaux, les bêtes de courses sont sujettes à des maladies handicapantes voire mortelles. La santé est un facteur extrêmement important dans l’élevage et l’entrainement des chevaux de course. Voici quelques indications concernant les pathologies et affections de ces chevaux de compétition.
Les blessures ouvertes
Les chevaux sont, comme nous, sujets à des blessures dus à leurs congénères ou à l’environnement extérieur. Les étalons peuvent être blessés par leur harnachement : des mors mal ajustés, une selle mal mise qui provoque des frottements… Certains de leurs congénères peuvent, sans le vouloir, donner des coups de pieds au cheval ce qui ouvre une plaie.
Le cheval peut aussi se faire piquer où se blesser dans son boxe. Dans le cas des blessures légères il suffit bien souvent de nettoyer, désinfecter et panser la plaie. Mais dans certains cas de chutes où le cheval se casse un membre, on peut le plâtrer mais ce dernier pourra très rarement revenir sur les pistes.
Les affections du tube digestif
Les maladies de l’appareil digestif sont très fréquentes. Elles se manifestent principalement par des coliques. La cause en est un choc, une agression qui provoque une décharge d’adrénaline dans l’organisme du cheval : froid, peur, douleur… Mais peut aussi survenir d’une mauvaise adaptation de la ration au travail demandé au cheval, d’une irrégularité des repas, d’un changement brutal de régime, d’un abreuvement d’eau sale ou trop conséquent ou trop rapide d’eau froide.
Parmi les coliques on distingue 3 grands types :
- Les coliques flatulentes ou spasmodiques : c’est une production excessive de gaz dans l’intestin du cheval qui donne lieu à de grandes douleurs. C’est le type le plus couramment observé.
- Les coliques d’obstruction : le transit est complètement bloqué par une masse dure de nourriture. La douleur est là moins forte mais constante ce qui empêche au cheval tout effort physique intense.
- La torsion de l’intestin : le cas le plus grave chez le cheval et l’issue fatale est à redouter. La douleur est insoutenable pour le cheval qui le manifeste en se roulant au sol.
Les affectations du système respiratoire
Le cheval de course est très sujet à ce genre de problèmes compte tenu de l’immense travail physique qui lui est demandé. L’exemple le plus frappant est l’hémorragie pulmonaire induite par l’effort ou épistaxis. L’entrainement intensif du cheval a pour conséquence cette pathologie signalée par la présence de sang dans les naseaux où dans la trachée. Près de 40% des chevaux de course semblent être sujet à ces symptômes après une course intense. Cette affectation entraine des contre-performances flagrante de la part du cheval touché de façon transitoire ou voir définitive. Il faut donc gérer l’effort de son cheval au maximum.
Le cheval peut être sujet à des maladies plus bénignes comme le coup de froid, la toux, la gourme semblable à l’angine chez l’homme et la grippe qui, chez le cheval, est très dangereuse.
Les affections du système cardio-vasculaire
Ce sont des maladies touchant le cœur du cheval comme le coup de chaleur et l’insolation qui entrainent une congestion cérébrale. Le surmenage qui est similaire au coup de chaleur, mais provient uniquement d’un travail intensif, avec en plus une tétanisation des muscles.
Ces affections peuvent entrainer des problèmes au niveau du pied comme les fourbures qui sont dues à une congestion interne du pied. La fatigue ou une suralimentation intensive en sont les principales causes.
Il est essentiel de toujours surveiller au plus près un cheval de course qui peut-être sujet à des maladies car elles peuvent se développer très vite et mettre fin à une carrière tout aussi rapidement.