Bwin, une chance de rebondir pour PartyGaming ?
Le 27/12/2009
Lundi 14 décembre, le journal anglais The Sunday Times a fait état de rumeurs concernant une fusion possible entre l'opérateur britannique PartyGaming et l'autrichien Bwin.
PartyGaming, des hauts et des bas
Cet opérateur est spécialisé dans les l'activité de casinos et surtout dans le poker. Recevant jusqu'à 79 millions de connexions par jour sur ces sites, il est un des leaders de ce marché. Malgré son interdiction aux Etats-Unis et donc la perte de 90% de ses utilisateurs en 2005, la société a su rebondir et affiche maintenant un bilan positif avec près de 46 millions de bénéfices pour l'année 2008 pour un chiffre d’affaires avoisinant les 322 millions d’euros.
La stratégie de concentration adoptée par ce groupe a porté ses fruits, avec par exemple le rachat d’Empire Online en 2007. Mais les chiffres de 2009 seront à priori décevants, à commencer par le premier semestre. Selon le CEO Jim Ryan, le groupe a su préserver sa marge sauf pour le poker à cause d’une « concurrence accrue et un environnement économique difficile ». En effet, le secteur du poker en ligne est très concurrentiel. Et si Betclic Poker vient maintenant titiller les grosses écuries comme PokerStars, c’est le signe que les opérateurs veulent désormais (presque) tous proposer aux joueurs une gamme de jeux complète. Tout cela à coups de campagnes de publicité, en recrutant des joueurs professionnels sur leurs salles, etc… Pas facile de résister pour PartyGaming…
Bwin semble être un partenaire intéressant, à la renommée internationale.
Bwin, meilleur bookmaker de l’année
Récompensé par l’eGaming Review Awards dans la catégorie du meilleur opérateur de jeux en ligne de l’année 2009, Bwin est une société reconnue. Le bilan est cependant moins brillant que celui de PartyGaming. Condamné pour avoir sponsorisé l'AS Monaco en 2006, la société reste sur un résultat négatif pour cette année enregistrant une perte de 14 millions d'euros malgré un chiffre d’affaires de 397 millions d'euros.
La fusion entre ces 2 groupes favoriserait l'émergence d'une société traitant tous les aspects du jeu d'argent en ligne et présent au niveau européen. Cette association donnerait naissance à un géant européen des jeux d'argent en ligne pesant plus de 2 milliards d'euros.
Néanmoins, aucun des protagonistes ne s'est risqué à commenter la rumeur. En effet ce phénomène de concentration et à prévoir, à terme seuls quelques groupes se partageront le marché. En septembre, on parlait du rachat d’Unibet par PartyGaming mais il n’a pour le moment rien donné.