Le futur du poker est-il en Asie?
Le 05/09/2017
A part certaines places comme Macao, l’Asie ne s’est pas vraiment trop intéressée au poker. Toujours considéré comme un jeu de hasard celui-ci est traine encore une mauvaise réputation dans de nombreux pays asiatiques. Pourtant, à l’international le poker est devenu une véritable discipline sportive. Certains pays commencent d’ailleurs à changer leur jugement vis-à-vis de ce jeu, à l’image du Viet Nam.
Des Asiatiques quasiment absents du top mondial
Quand on observe le classement mondial des gains les plus élevés de tous les temps, on retrouve très peu d’Asiatiques. Seuls le Chinois Elton Tsang (sino-canadien), le Malaisien Richard Yong et le Hongkongais Stanley Choi sont présents dans les 100 premiers gains. Et aucun de ces trois joueurs n’a réellement développé son poker dans son pays d’origine.
Concernant le Viet Nam, le mieux classé est Linh Tran qui se situe à la 1810e place avec plus de 900 000 euros de gains. Mais il habite au Canada depuis de nombreuses années.
Pourtant, l’Asie a un potentiel immense et il est fort probable que dans les années à venir, de plus en plus d’Asiatiques intègrent le top 100 mondial.
Une formation au poker
Dans n’importe quelle discipline sportive, il existe des clubs pour former les joueurs. Concernant le poker, la tendance est encore à l’autodidactie.
Le Viet Nam compte bien s’inspirer des autres sports, puisqu’il a récemment lancé un atelier de formation au poker. Il se situe dans la capitale Hô Chi Minh-Ville et a été suivi de plusieurs autres ateliers. Ils sont organisés par le service municipal de la culture et de sport. En parallèle à ces ateliers, des tournois sont également organisés.
Pour le moment, faute de gros moyens, les tournois réunissent essentiellement des joueurs amateurs. Mais le but est que le poker soit reconnu comme un sport à l’échelle du pays et que petit à petit de plus en plus de joueurs vietnamiens s’y intéressent.
En développant des centres d’entrainement au poker, le Viet Nam est peut-être l’un des précurseurs. D’autres pays pourraient bien lui emboiter le pas dans les prochaines années.