FDJ : une usine à rêves en pleine crise
Le 17/06/2016
Alors que la crise, ou plutôt les crises (économique, sociale, identitaire), se multiplient en France, certains secteurs d’activité tirent leur épingle du jeu. C’est le cas des jeux d’argent au sein desquels la FDJ règne en maître incontesté.
Innovation et digitalisation au service de la demande
En quelques chiffres, la FDJ représente près de 14 milliards d’euros de chiffre d’affaires (en constante augmentation depuis 10 ans) au service de 23 millions de joueurs réguliers. Depuis ses débuts en 1975, la FDJ a su se développer et franchir les étapes les unes après les autres.
Après le succès fulgurant du LOTO, la FDJ n’avait pas hésité à se lancer dans les jeux de grattage (usine à cash de la firme) puis plus récemment dans les paris sportifs qui ont le vent en poupe. Ne perdons pas de vue que la mise moyenne annuelle est passée de 175 euros en 1999 à 480 euros en 2014 (chiffre en progression depuis).
A titre indicatif, le taux de redistribution est de 95% dont 65% aux joueurs (23% aux collectivités et 5% à la FDJ)
Digitalisation et paris sportifs en ligne
Au-delà de la gamme Illiko qui s’agrandit régulièrement (notamment via des jeux de grattage ponctuels), la FDJ a su prendre le virage du digital en 2013. De plus, son plan de digitalisation des jeux d’argent tourne à plein régime puisqu’à présent certains jeux ne sont disponibles qu’en ligne!
Enfin, la FDJ a pris la teneur de l’enthousiasme lié aux paris sportifs. Des records sont attendus lors de l’EURO 2016 comme ce fut le cas lors de la Coupe du Monde 2014 au Brésil. Le tennis connait également un vif succès chez les parieurs sportifs en ligne. Tout a été fait pour permettre aux joueurs parier de façon « mobile » en quelques clics, voire 1 seul clic.