Une baisse de l’enthousiasme de la libéralisation des jeux en ligne ?
Le 04/10/2010
« Le Figaro », « Le Monde » et « Les Echos », la presse française en parle en ce début de semaine : la libéralisation des jeux d'argent en ligne « ne sera pas l’eldorado espéré ».
L’euphorie des jeux d’argent
Depuis le 8 juin dernier, date officielle de l’ouverture du marché français des jeux d’argent en ligne, on peut entendre, que ce soit à la radio ou à la télévision, de nombreuses publicités et flashs d’info sur ces jeux en ligne. Une bataille entre les concurrents qui ne vous a pas échappé. Les opérateurs auraient investi environ 59 millions d’euros en publicité.
Actuellement, l’enthousiasme de ces sites serait en train de chuter, trois mois après l’explosion du marché des paris sportifs, notamment avec la Coupe du monde de football.
Quand l’enthousiasme chute
Après le Mondial, la dynamique est rapidement retombée. Le marché reste assez modeste : environ 650 millions d’euros de revenus annuels. L’ARJEL a été créé afin de délivrer des agréments ; actuellement, elle en a attribué 40 pour 30 opérateurs. Cependant, le marché illégal représenterait encore 30 à 40% des enjeux. La loi interdit de recruter de nouveaux joueurs aux sites de jeux non agréés par l’ARJEL, en autorisant les autres à faire de la publicité. Une arme redoutable présente partout sur nos écrans, qui touche un large public mais avec des recettes qui, au final, risquent d’être assez maigres pour un bon nombre d’opérateurs de jeux.
S’ajoute à cela les aménagements de la loi, que beaucoup réclament. Les bookmakers Betclic, Unibet et SAjOO (image) critiquent le fameux « droit au pari » qui oblige les sites de paris sportifs à contracter avec les organisateurs d’événements sportifs, alors que d’autres souhaitent une plus grande ouverture des jeux d’argent sur internet. Bientôt les casinos en ligne libéralisés à leur tour ?