Les paris sportifs se mettent à l’heure des réseaux sociaux
Le 12/09/2010
1jour1pari.com, BeterZ.com, Friendbet… Les parieurs sportifs ont désormais leurs réseaux communautaires. Un début d’ouverture aux paris entre amis à l’anglo-saxonne? Pas si sûr...
Des paris complètement gratuits
Après les pionniers MySpace et Facebook puis les réseaux professionnels comme Viadeo ou LinkedIn, voici venu le temps des réseaux sociaux spécialisés dans les centres d’intérêts. En associant deux nouveaux phénomènes du web moderne, on obtient les sites communautaires pour parieurs en ligne. Le principe ? Permettre aux internautes de parier entre eux via un système d’invitations. Comme tout site communautaire, les inscrits peuvent publier des commentaires, discuter, ou s'envoyer des messages privés.
Pour l’instant, pas question de miser des sommes réelles. A l’instar de BeterZ, les paris peuvent porter sur n’importe quel thème sans besoin de créditer un compte. Une monnaie virtuelle permet aux parieurs d’échanger leurs points contre des cadeaux comme des consoles de jeux ou des chèques-cadeaux. Ces points peuvent être transformés en dons pour une association de votre choix par exemple.
Avant la libéralisation des paris sportifs en ligne, ces sites permettaient aux joueurs de mettre un premier pied dans l’univers du « bet » de manière tout à fait légale et sans dépenser de l’argent. Une première étape avant de se lancer dans le grand bain. Mais il n’y a pas que le gain d’argent comme source de motivation. Ainsi, la culture anglo-saxonne du pari dépasse largement le seul objectif économique, c’est un hobby (presque) comme un autre, chargé d’adrénaline, qui mêle part de chance et stratégie.
FriendBet.fr compte jouer sur le terrain des bookmakers
En 2008, BetSetter a été le premier site à se lancer dans le réseau social pour parieurs en ligne. Fraîchement licencié par l’ARJEL, c'est au tour de FriendBet.fr de nous surprendre. Il compte bien s’imposer face aux bookmakers déjà présents, son lancement étant prévu courant septembre.
Considéré comme un bookmaker à part entière, il sera soumis aux mêmes conditions que les sites de paris classiques. A l’inscription, le joueur devra prouver qu’il est majeur en envoyant à l’opérateur une pièce d’identité et des coordonnées bancaires à son nom. Conformément aux restrictions de l’Autorité de régulation, les paris devront porter sur les résultats d’une rencontre, les scores ou les classements. Pas encore sur le nombre de fautes ou la couleur des maillots. On est donc encore loin des paris à la sauce britannique où les internautes peuvent miser sur tous les thèmes possibles et imaginables comme le dénouement d’une série télé ou le fait qu’un ami se marie ou non. Mais les paris communautaires progressent et nous devrons sûrement assister prochainement à une vraie démocratisation du concept.