Qui a reçu les premières licences de paris sportifs et hippiques ?
Le 08/06/2010 | 1 commentaire
L’ARJEL a dévoilé, dans la nuit de lundi à mardi, la liste des opérateurs habilités à occuper dès aujourd’hui le marché français des jeux en ligne. 17 agréments ont été délivrés à 11 opérateurs de jeux, afin de démarrer les paris comme prévu, dès le Mondial en Afrique du Sud.
Liste 11 opérateurs légaux
Réuni lundi 07 juin afin d’étudier 35 demandes d’agréments, le collège de l’ARJEL a publié dans la nuit la liste des 11 opérateurs qui seront finalement autorisés à occuper le marché des jeux en ligne au travers de 17 licences. Les opérateurs retenus sont :
- La Française des Jeux, pour les paris sportifs ;
- Le PMU, pour les paris sportifs et le poker ;
- Betclic Enterprise Limited, pour les paris hippiques, les paris sportifs et le poker ;
- Everest Gaming Limited, pour le poker ;
- SPS Betting France (EurosportBET), pour les paris sportifs et le poker ;
- BES SAS (Bwin), pour les paris sportifs et le poker ;
- Sajoo, pour les paris sportifs et le poker ;
- Beturf, pour les paris hippiques, avec la marque LeTurf ;
- France Pari ;
- Illiad Gaming (ChiliBet), pour les paris sportifs ;
- Table 14 (Winamax), pour le poker.
Pas de grosses surprises donc sauf peut-être l’absence de l’opérateur PokerStars, que tout le monde attendait. La faute sans doute au report de l’ouverture du marché du poker en ligne au mois prochain, en raison de l’obstruction de Malte. Une nouvelle qui n’est pas dramatique pour l’opérateur qui fera sans doute partie de la deuxième vague de licences prévue à la fin du mois de juin. D’autant plus que Jean-François Vilotte, président de l’ARJEL a déclaré sur Europe 1, tôt ce matin, qu’aucune licence « n’a été formellement refusée ».
La course peut commencer dès aujourd’hui !
Le Journal Officiel ayant publié son décret tôt ce matin, pour ne pas dire dans la nuit, les heureux détenteurs du sésame peuvent dès à présent se lancer. Une seule condition, insiste Jean-François Vilotte, que les systèmes informatiques, tel que le coffre-fort notamment, soient entièrement opérationnels. Les nouveaux venus n’ont que trois jours pour convaincre les Français que c’est chez eux, et pas chez un autre, qu’il faut aller parier pour la Coupe du Monde de football.
Et oui, parce que si 15 disciplines sont concernées par l’ouverture des paris, c’est le football qui intéresse le plus et c’est d’ailleurs lui qui va se tailler la part du lion grâce au Mondial. « On peut considérer que le football prendra les trois quart ou les quatre cinquièmes des budgets alloués » aux partenariats sportifs par les opérateurs de paris en ligne, estime Olivier Michel, directeur du cabinet conseil Sport+Markt. L’Etat l’a voulu, il l’a fait. Le timing semble parfait.