David Vamplew démontre que tout le monde peut gagner au poker
Le 07/10/2010
Dans la nuit du 4 au 5 octobre 2010 s’est déroulé à Londres le heads-up final du Main Event de l’EPT 2010. Le vainqueur de ce tournoi, face à des joueurs pro, a étonné bien du monde.
David Vamplew s’est imposé à la surprise générale
C’est ce joueur écossais de 23 ans qui a accompli une performance remarquable dans le heads-up final du tournoi Main Event de l’European Poker Tour 2010 à Londres, dans la nuit du 4 au 5 octobre. David Vamplew s’est imposé face au joueur professionnel John Juanda.
Malgré sa maigre expérience dans les tournois majeurs, ce jeune homme s’est démarqué parmi un field record de 848 participants. Jusqu’alors inconnu, David Vamplew a pourtant débuté la journée troisième chips et a au final remporté le trophée, un premier prix de 900 000£. Cette victoire lui permet d’être l’écossais avec le plus de gains en tournois.
Quant à la France, elle a remporté 2 titres grâce aux victoires d’Anaïs Lerouge et de Benjamin Pollak. Anaïs Lerouge, dans le Ladies Event à 500£ l’entrée, qui remporte la titre face à 57 joueurs, elle remporte 11 050£, son deuxième gros résultat en un mois. En effet, elle avait terminé seconde lors du Partouche Poker Tour 2010. Quant à Benjamin Pollak, il remporte 39 000£ en gagnant le tournoi No Limit Hold’em/Pot Limit Omaha face à 160 joueurs.
Le classement final de l’EPT 2010
- David Vamplew - 900 000£
- John Juanda - 545 000£
- Kyle Bowker - 300 000£
- Artur Wasek - 240 000£
- Kayvan Payman - 190 000£
- Fernando Brito - 145 000£
- Tom Marchese - 100 000£
- Per Ummer - 66 800£.
La preuve d’une méritocratie
Avec la victoire de David Vamplew, nous pouvons constater que tout le monde peut gagner un grand tournoi. Le poker a souvent été relié au terme de « méritocratie », cette sorte de système politique et social qui consiste à hiérarchiser des individus dans la société en fonction de leur mérite. Dans la méritocratie, les privilèges et le pouvoir ne s’obtiennent que par le mérite. Le poker est une sorte de méritocratie avec un peu de chance en plus.
Pour gagner, il faut jouer toujours mieux que ses adversaires. Seuls ceux qui persévèrent et font tous les efforts nécessaires parviennent à y arriver et obtiennent cette reconnaissance par le mérite. Rien n’est jamais acquis, rien n’est jamais perdu.