La Française des Jeux à la conquête de nouveaux «gratteurs»

Le 14/04/2009 | 3 commentaires

La Française des Jeux propose plusieurs gammes de jeux de grattage. Forte de son monopole actuel, elle sait faire évoluer ses services et diversifier ses offres pour séduire de nouveaux adeptes. De plus, elle a su s’implanter sur internet.

Le marché des jeux en évolution

Le développement considérable du nombre de français qui jouent aux jeux d’argent créé de nouvelles perspectives. La Française des jeux a bien compris cela, tout comme probablement de nombreuses sociétés dès le futur changement de législation des jeux d’argent prévu en 2010. Les jeux de grattage réels (« en dur ») se multiplient, tout comme les jeux de grattage en ligne, marché prometteur. Les sociétés qui les exploitent ont actuellement des licences à l’étranger, comme à Malte, Gibraltar, etc.

Conquérir tous les publics

La Française des Jeux innove de nouvelles formes de jeux pour satisfaire tous les âges, en proposant des thèmes variés. Récemment, un ticket « Poker » a été mis en place pour surfer sur le succès du poker. Ce dernier a créé une mini-polémique. En effet, le monopole d’Etat créé ainsi une concurrence encore plus forte avec les sociétés basées à l’étranger, d’où l’ambition prochaine de permettre une harmonisation au niveau européen.

Ensuite, l’amalgame entre poker et « jeu de hasard » n’est pas du goût de tous les amateurs de poker. En effet, beaucoup revendiquent le poker comme un « sport », où la stratégie est primordiale et où la chance ne joue qu’une petite part.

Conquérir tous les âges et créer de nouveaux canaux de vente

Depuis 2006, la Française des jeux a renouvelé l’infrastructure de son site internet pour permettre à des joueurs sans soute plus « jeunes » de pouvoir jouer et découvrir leurs jeux. Le site FDJeux.com permet d’accéder à une large partie de la série de leurs jeux de grattage. En fait, seulement 3 jeux interactifs n’y sont pas présents. Pour le moment, 41% des personnes jouant sur le site achètent également des tickets chez les buralistes. C’est donc plus un service supplémentaire qu’un « point de vente » à part entière, même si l’on peut imaginer que cette tendance devient de moins en moins marquée.

La part de joueurs en ligne ne cesse de progresser. En 2015, le chiffre d’affaires des jeux d’argent pourrait être réalisé à 50% sur internet. En 2007, la Française des Jeux a acquis la solution SAS Customer Intelligence dans le but de mieux connaître ses joueurs sur internet. Le principe a été d’adapter de façon plus précise les comportements des clients avec les gammes de jeux proposés. Les actions marketing sont donc plus poussées afin de maximiser le profit, d’avoir une meilleure relation clients, et d’optimiser la diversification des offres.

Nouveau défi, la Française des Jeux souhaite s’implanter dans les supermarchés. Le 6 février 2009, une quarantaine de buralistes ont manifesté devant un supermarché de Nemours suite à cette décision. En effet, leur chiffre d’affaires est lié à la FDJeux pour environ 20%, qui voit en ce nouveau point de vente un moyen de recruter beaucoup de joueurs à travers toute la France.

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